La polémique née à la suite de la décision du Tribunal administratif demandant la suspension des travaux de la commission parlementaire de sélection des candidats à l'Isie, à la suite de la plainte déposée par ceux qui en ont été écartés, a connu hier après-midi son épilogue. Le Dr Mustapha Ben Jaâfar, président de l'ANC, a décidé, hier, au terme de la réunion, de la commission se conformer au tribunal administratif. Il s'agit au concret de créer «une commission d'experts parmi les juristes appartenant à la commission qui seront secondés par des experts en droit administratif, et ce, en vue de revoir la manière selon laquelle l'échelle d'évaluation a été appliquée par la commission pour classer les candidats». Une source informée auprès de la commission précise que le Dr Ben Jaâfar a tenu à exprimer son respect total des décisions du Tribunal administratif consacrant la pratique démocratique. «Il n'est pas question que ces décisions soient ignorées par quiconque», a notamment martelé le Dr Ben Jaâfar, en s'adressant aux journalistes à l'issue de la réunion de la commission parlementaire de sélection des candidats à l'Isie. Ainsi et conformément aux décisions du Tribunal administratif, les travaux de la commission ont été suspendus. Les auditions des candidats programmées pour aujourd'hui 16 mai, demain et après-demain, sont donc annulées et les candidats concernés en ont été informés. Il est à préciser que les travaux de la commission se sont déroulés en cinq étapes. La première a consisté en le tri des documents administratifs envoyés par les candidats. Les deuxième et troisième étapes ont consisté en l'application manuelle et par informatique des critères relatifs à l'échelle d'évaluation. La quatrième étape a trait à la confrontation entre les notes attribuées manuellement et celles accordées par le biais de l'informatique. L'étape finale est celle de la vérification de toutes les notes attribuées aux différents candidats. Trois questions à : Moëz Bouraoui, président de l'Atide