Le tennis de table n'a pas d'âge. Et encore moins de contraintes budgétaires. C'est un sport de défoulement et surtout accessible à tous. Dans le cadre de la promotion et la sensibilisation à la pratique du tennis de table, les manifestations organisées, notamment à l'intérieur du pays, se suivent et ne se ressemblent pas. A chaque fois, de nouvelles alternatives pointent à l'horizon. Ici et là, on ne manque pas de retenir une volonté débordante à soutenir l'opération destinée à permettre à ce sport d'accéder à un palier supérieur. L'idée retient l'attention. Plus encore: elle semble parfaitement répondre aux exigences que nécessite la relance du tennis de table. Depuis qu'on a commencé à penser à la décentralisation, à impliquer les différentes parties prenantes et à favoriser la création de nouveaux clubs, la donne a changé. Comme en témoignent, du reste, les initiatives prises par les instances régionales pour organiser des journées ouvertes de tennis de table. La dernière en date, organisée à Zaghouan, n'est pas passée, à l'instar des ses devancières, inaperçue. Le mérite en revient aux responsables du complexe culturel de la ville qui ont pris l'initiative d'organiser ce genre de manifestation avec la collaboration de la Fédération tunisienne de tennis de table. Les clubs des différents coins du pays étaient au rendez-vous. Le public aussi. Quelque part on a un faible pour ce sport. Une passion? Forcément oui. Mais lorsqu'on passe d'une phase à l'autre, beaucoup de choses évoluent. La gestion humaine et la pratique de ce genre de sport ne sont plus tout à fait les mêmes. Les joueurs s'y retrouvent, mais avec plus de passion et de motivation. La remise en cause personnelle et collective passe toujours avant les ambitions personnelles. Il existe chez ceux qui ont choisi cette voie une exigence devant le sport, un état d'esprit à son égard. Les plaisirs simples Du côté de la fédération, on s'efforce d'accroître la grandeur de rêve d'une nouvelle génération en pleine effervescence. Décidée, comme elle est, à élargir le territoire des ambitions et à exploiter plus en amont les chemins de la réussite. Pour signifier cette volonté forte d'aller vers l'avant et de forcer même le cours des événements. Cette politique de décentralisation est avant tout destinée à matérialiser le schéma idéal par une sorte de montée en puissance progressive. Il faut dire que la pratique du tennis de table n'a pas d'âge. Et encore moins de contraintes budgétaires. C'est un sport de défoulement et surtout accessible à tous. Le tournoi organisé par le complexe culturel de Zaghouan était réservé aux joueurs de différentes catégories. A savoir: minimes (2001, 2002, 2003, 2004), cadets(1998, 1999, 2000), juniors (1995, 1996, 1997) et enfin seniors (nés avant 1994). Il s'agit en fait d'un tournoi individuel dans lequel la participation n'était pas seulement l'apanage des pongistes évoluant dans les clubs. Des «candidats libres» n'ont pas manqué de marquer leur présence dans cette manifestation et de retenir même l'attention du public. Preuve supplémentaire que le tennis de table n'est pas seulement un sport de compétition, mais aussi de défoulement et d'épanouissement. Un sport qui séduit souvent par sa capacité à exprimer un trésor de vertus naturelles...