Hommage à Verdi et aux liens d'amitié entre l'Italie et la Tunisie L'ambiance était romantique, samedi dernier, au somptueux amphithéâtre d'El Jem, lors de la soirée d'ouverture de la 28e édition du Festival international de musique symphonique. La soirée intitulée «Rome, rencontre Thysdrus» (nom romain de la ville d'El Jem) était dédiée à Verdi, à la ville d'El Jem et à tous ceux qui aiment la musique classique. Composé d'une soixantaine de musiciens, l'orchestre symphonique de Rome, sous la direction du maestro Francesco La Vecchia, a offert au public assez nombreux, un programme en deux parties: La pastorale de Beethoven (symphonie n°6) en la première et La Traviata, Nabucco, et Vespri siciliani du célèbre compositeur italien Giuseppe Verdi dans la deuxième partie. En guise d'ouverture, l'orchestre a interprété les hymnes nationaux de l'Italie et de la Tunisie. C'était pour signifier l'amitié et les affinités qui lient les deux pays. La musique de Beethoven nous a emmenés plus loin dans le temps. C'était beau de voir les coups d'archets des musiciennes et les mouvements des percussionnistes. Une véritable chorégraphie, et une musique qui célébrait la nature, la vie champêtre, la paix et la sérénité. Dans cette même atmosphère si agréable, les musiciennes, en robes noires, élégantes et sobres, et les musiciens, avec leurs costards de la même couleur, ont par la suite interprété des morceaux d'opéra de Verdi pour lui rendre hommage, à l'occasion de son bicentenaire. C'est ainsi que nous avons eu le plaisir de redécouvrir La Traviata, Nabucco, opéra dramatique en quatre parties et Les vêpres siciliennes en cinq actes. Ces morceaux, marqués par une touche tragique, ont transporté l'assistance dans le monde des épopées et des héros glorieux. Nous ne risquerons pas d'oublier de si tôt le passage de l'orchestre symphonique de Rome de grande envergure, haut de gamme. Ce dernier se produira pour une deuxième soirée au théâtre d'El Jem, le 6 juillet, avec au programme Beethoven et Mozart.