En ce qui concerne le droit à la participation à la prise de décision, ce qui est fondamental à la bonne gouvernance et à une citoyenneté positive et conforte la relation entre citoyen et administration, les participants à l'atelier ont relevé l'existence d'obstacles rendant difficile la participation du citoyen et des composantes de la société civile dans les prises de décision. Les participants ont convenu du fait que plusieurs aspects devront être améliorés, notamment la volonté politique de faire participer le citoyen dans la prise des décisions qui est un élément essentiel. Elle est un des moyens pour instaurer les outils de dialogue nécessaire entre le pouvoir concerné et le citoyen ainsi que pour lutter contre toute tentative d'occulter la vérité au profit de l'opacité ambiante. La mise en place de campagnes de sensibilisation en matière de gestion des eaux sera indispensable dans ce sens. Les parties prenantes ont, par ailleurs, discuté des dispositions et des structures qui permettraient de mettre en évidence le rôle du citoyen, des instances concernées, des associations et des experts dans le cadre de la prise de décisions telles que l'instauration d'un conseil régional élu réunissant différentes positions, opinions et propositions relatives à l'eau. Le développement des capacités des associations spécialisées, l'amélioration de leur gestion et leur restructuration seront aussi nécessaires que la coordination entre les différentes parties afin de mettre en place une feuille de route claire pour une bonne gouvernance. De même pour la création de structures communes de développement pour les projets et activités ainsi que le développement des moyens et des capacités du citoyen en matière de participation active. La rencontre a évoqué, par ailleurs, l'importance de développer les mécanismes judiciaires qui permettraient au citoyen d'assurer, en cas de besoin, des poursuites judiciaires dans le but de garantir son droit à l'eau d'une manière légale.