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Saine, propose...Est-ce tout ?
Gouvernance publique 2009
Publié dans Le Temps le 15 - 07 - 2009

La gouvernance, cette notion multidisciplinaire couvre un champ très large allant de la gouvernance d'entreprise à celle mondiale passant par celle des institutions publiques ou privées. Mais quelle que soit sa nature, la gouvernance renvoie toujours aux mêmes règles qui sont : la transparence, l'intégrité et la séparation du pouvoir.
Aujourd'hui et après le nouveau Krach économique financier qui a révélé des disfonctionnements, de conflits d'intérêts et d'opacité tant au niveau de l'information qu'au niveau de la gestion. Pour mesurer le degré de développement et de divulgation des bonnes règles de la bonne gouvernance, la Banque Mondiale publie annuellement un rapport sur l'évolution de la gouvernance dans 212 pays. Cette année, l'institution de Bretton Woods reconnaît des améliorations enregistrées dans certains pays. Pour la Tunisie, la ventilation par indicateur fait globalement état d'une phase stationnaire au niveau de la gouvernance publique.
La huitième publication des indicateurs mondiaux de la gouvernance couvre la période 1996 et 2008. Elle dresse un bilan sur l'état d'évolution de la gouvernance dans 212 pays en se basant sur 35 sources d'informations distinctes. Six indicateurs sont pris en compte : il s'agit de la voix et responsabilisation, la stabilité politique et absence de violence, l'efficacité gouvernementale, la qualité de la réglementation, l'état de droit et le contrôle de la corruption. Les co-auteurs du rapport définissent la gouvernance comme : les traditions et les institutions qui permettent d'exercer l'autorité dans un pays. Elle inclut la manière dont les gouvernements sont mis en place, surveillés et remplacés ; la capacité d'un gouvernement à formuler et à mettre en œuvre des politiques saines ; et le respect des citoyens et la condition des institutions qui gouvernent les interactions économiques et sociales entre eux ". Entre progrès, retards, et stagnation, les résultats enregistrés par les pays sont mitigés. Et en moyenne, les auteurs du rapport concluent que : " la gouvernance ne s'est pas beaucoup améliorée dans le monde au cours de la dernière décennie ".
La preuve, la crise économique et financière qui ébranle actuellement le monde est le résultat d'une mauvaise gouvernance économique et financière internationale, du manque de transparence et de la défectuosité des politiques mises en place mettant en avant les intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général.
Du fait, les instances internationales et nationales militent pour diffuser les bonnes règles de la gouvernance en tant que catalyseur de la croissance et du développement et moteur de la pérennité des entreprises. D'ailleurs et sur le plan national, on enregistre d'importantes études en matière de gouvernance et un intérêt général pour l'édification des règles de bonne gouvernance tant au niveau de l'entreprise qu'à celui des institutions gouvernementales. Un centre spécialement dédié à la gouvernance a été récemment inauguré au siège de l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises. Plusieurs séminaires d'information et de sensibilisation sur le thème de la gouvernance en tant que facteur de compétitivité sont toujours organisés et font toujours l'objet de réflexions approfondies.
S'agissant du rapport de la BM sur les indicateurs mondiaux de la gouvernance qui sont les résultats de recherches d'une équipe de la banque et de la Brookings Institution, l'observation des représentations graphiques tracées pour chaque indicateur de référence montre une certaine stagnation en Tunisie. Malgré la diversité des sources de l'enquête, les résultats convergent. Il faut dire que sur les 10 dernières années, l'évolution de la gouvernance diffère d'un indicateur à un autre. La Tunisie se trouve très bien placée en matière de l'indice notamment en ce qui concerne l'Etat de droit qui reflète comment les agents ont confiance et respectent les lois de la société, y compris la qualité des droits de propriété, la police et les tribunaux ainsi que les risques de crime. Des progrès ont été enregistrés en matière de l'évolution de " l'Etat de droit " à partir de l'année 2004 malgré la quasi-stagnation enregistrée entre 2006 et 2008.
S'agissant des autres indicateurs dont l'efficacité gouvernementale, la qualité de la réglementation et le contrôle de la corruption, il y a matière à étude. Toutefois, dans l'ensemble les indicateurs retenus s'approchent généralement de (1*) ce qui traduit un niveau de gouvernance plausible en Tunisie.
Yosr GUERFEL AKKARI

*Les indicateurs sont classés selon une échelle allant de 0 à 1, où 0 reflète un faible niveau de gouvernance et 1 un niveau élevé de gouvernance.


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