Le Nigérian menace de ne plus s'entraîner au cas où sa situation ne serait pas arrangée dans les plus brefs délais Même s'ils ne sont pas encore suffisamment prêts pour la reprise du championnat, en raison d'une préparation tronquée, les joueurs stadistes sont tous au rendez-vous. L'effectif est pratiquement au complet et à l'exception d'un ou de deux éléments, le staff technique n'est aujourd'hui affrontée à aucune défaillance. De manière générale, Mahmoud Ouertani a désormais une idée sur l'équipe qui ouvrira le championnat. Au fait, il n'y aura pas de grands changements dans la formation type dans la mesure où faute de renforts et de recrutements de valeur, la plupart des joueurs alignés la saison dernière sont maintenus. Le Stade ne parvient pas depuis quelques années à évoluer, et encore moins à renforcer son effectif par des joueurs capables d'apporter le plus. D'une saison à l'autre, les défaillances s'accumulent au point qu'elles sont devenues ingérables. Au fait, la situation dans laquelle se trouve le club est bien particulière. Il est souvent difficile de gérer un club qui n'a pas de ressources et qui est soumis aux humeurs et à la bonne volonté de certains de ses dirigeants. Une situation qui ne semble pas avoir de fin et qui ne fait qu'altérer le moral et la sérénité des joueurs. Ces derniers n'ont pas été payés depuis plus de cinq mois. Certains ne sont plus prêts à patienter. Tel le cas d'Orok qui menace de ne pas remettre les pieds au Complexe si sa situation ne sera plus arrangée dans les plus brefs délais. Le conflit qui l'oppose au bureau directeur actuel risque de prendre une autre tournure dans les jours qui viennent. On ne voit pas justement les dirigeants stadistes résoudre le problème de payement des joueurs de manière individuelle. Le cas d'Orok n'est pas unique et le ST n'est pas loin de s'orienter vers les solutions à moitié, ou encore vers la politique des deux poids, deux mesures. Marzouki et Kaouem signent pour deux ans Le Stade n'a pas les moyens pour se permettre des recrutements à un prix fort. Les véritables besoins de l'équipe, tels qu'ils ont été identifiés par le staff technique, n'ont pas été comblés. Le club est obligé de se contenter du minimum. Après des contacts d'ici et d'ailleurs, certaines pistes sont considérées inabordables. Celles qui sont à la portée du club concernent notamment Alaâ Marzouki, qui a été libéré par le Club Africain, ainsi que Alaâddine Kaouem, qui vient de Hammam-Sousse. Sur avis favorable du staff technique, les deux joueurs viennent de signer pour deux ans au club du Bardo. Sallami et le devoir de reconnaissance Au risque de surprendre ceux qui ne le voient plus en mesure d'avoir une place au sein de l'équipe, Oussama Sallami est l'un des principaux joueurs sur lesquels compte Mahmoud Ouertani en prévision de la prochaine saison. Le capitaine stadiste a pris part récemment aux différents matches amicaux et s'est illustré notamment face à l'OB et au CSHL. Un joueur de la trempe de Sallami ne doit pas sortir par la petite porte. Ne serait-ce que dans la perspective d'aider son club d'origine à surmonter les difficultés auxquelles il est confronté aujourd'hui.