L'amélioration des conditions de travail des groupements de développement agricole et de coopération avec l'environnement institutionnel et organisationnel La contribution à la garantie d'un développement régional durable en Tunisie a toujours constitué un axe stratégique dans la politique d'invertion de la Banque Africaine de Développement. Le cofinancement d'une étude sur le renforcement des groupements de développement agricole répond parfaitement à cette orientation. Cette étude vise, comme le souligne un rapport de la BAD «à améliorer de façon durable la gestion rationnelle de l'alimentation en eau potable par les groupements de développement agricole (GDA) en vue d'améliorer les conditions de vie des populations rurales tunisiennes et de renforcer la mobilisation et l'utilisation rationnelle de l'eau en Tunisie». Cette étude comprend plusieurs volets : «L'amélioration des conditions de travail des GDA et de coopération avec l'environnement institutionnel et organisationnel, notamment les parties prenantes dans le secteur, la fourniture de formation et d'assistance technique aux GDA , le renforcement des capacités humaines et matérielles des GDA , la sensibilisation des populations visées, l'instauration d'un mode de facturation approprié en appliquant le principe de la gestion de la demande , et la réorganisation du service et de la maintenance». Elle comprend également «le développement institutionnel et organisationnel des GDA , et l'appui à la Direction générale du génie rural et de l'exploitation des eaux (DGGREE) et du commissariat régional au développement agricole (Crda) pour la mise en œuvre du programme». De telles réalisations devraient se traduire par «l' amélioration des conditions de vie des populations rurales tunisiennes à travers l'augmentation du taux de service de 92 % en 2008 à 97 % en 2013 et à 100 % en 2020 , le renforcement de la mobilisation et de l'utilisation rationnelle des ressources en eau en Tunisie par l'augmentation du pourcentage des GDA actifs à 70% en 2011 et à 90 % en 2013». Un axe routier moderne Par ailleurs, pour mieux servir cette question de développement régional durable, la BAD s'est associée également à l'efforrt de l'Etat pour l'amélioration du niveau de transport régional à travers surtout la modernisation de son axe routier. Là aussi, le cofinancement d'un grand projet routier (sur 6 ans) confirme cette tendance. Le projet vise «à améliorer le niveau de service du réseau routier afin de consolider l'accessibilité des principaux pôles de développement, intensifier les échanges intrarégionaux et interrégionaux, contribuer à la promotion d'un système de transport efficace afin de soutenir la croissance, créer des conditions de compétitivité et améliorer le niveau de service du réseau routier». Il devrait se traduire aussi par «l'amélioration du réseau routier, avec la réfection de 862,8 km de routes dans 23 gouvernorats, le renforcement d'un réseau de 691,3 km de routes dans 18 gouvernorats , la construction de 12 ouvrages de génie civil couvrant 1.770 ml dans 10 gouvernorats, la réhabilitation de 759,4 km de routes d'accès dans 23 gouvernorats , et la modernisation de 52,6 km de tronçons de routes supplémentaires». Sans parler de «la supervision des travaux et la coordination des diverses activités, y compris le contrôle géotechnique et de la qualité d'exécution des travaux, les missions d'assistance des cabinets de consultants privés pour la supervision et le contrôle des ouvrages de génie civil, des routes d'accès et de la modernisation d'autres tronçons de route». On parle également de «l'expropriation de 50 hectares de terrain et le déclassement de réseaux pour libérer les espaces nécessaires à l'emprise routière, la réhabilitation de routes par le renforcement et la construction de routes à double chaussée et la création de routes d'accès, l'amélioration des conditions de circulation et de sécurité sur le réseau de routes classées et la libéralisation des routes».