Par la voix de son association, l'ANT dénonce une campagne de calomnie et appelle les journalistes à respecter la vie privée des gens Le bureau exécutif de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) s'est dit, mercredi, étonné, voire choqué, par l'attaque «méthodique et sans précédent » menée par le Syndicat national des forces de sécurité intérieure contre les défenseurs des droits de l'Homme, les avocats, les magistrats et les activistes de la société civile ». « Lors de la conférence de presse qu'il a donnée, le 6 septembre, le syndicat des forces de sécurité s'est acharné délibérément contre la magistrature et les magistrats, en usant des différentes formes de calomnie, d'incitation et d'offense », regrette l'AMT dans un communiqué. A cet égard, elle se dit satisfaite de la décision du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis d'ouvrir une enquête concernant ces accusations, afin de déterminer les responsabilités et de dévoiler la vérité ». Elle invite, également, les structures représentant les journalistes à « appeler les professionnels du secteur à se conformer aux règles de la profession, à respecter la vie privée des gens et à cesser les campagnes de dénigrement contre les magistrats ».