En dépit des efforts de la municipalité, on n'est pas encore sorti de l'auberge, en matière de bitumage des chaussées Rendons d'abord à César ce qui appartient à César : nul ne peut mettre en cause la volonté manifeste de la municipalité de Raoued de promouvoir l'action municipale à coups de projets multidimensionnels touchant les domaines de la voirie, de l'environnement et de la lutte contre les phénomènes des constructions anarchiques et des chiens errants. Domaines qui ont bénéficié d'un plus certain tout au long des deux dernières années, ce qui constitue, oserons-nous dire, un vrai exploit en raison de la très vaste étendue territoriale de la commune, des difficultés inhérentes à sa gestion quotidienne et du budget... dérisoire de l'hôtel de ville. Chaussée, le dernier des soucis? Cependant, la mairie de Raoued continue, fatalement, d'accuser un déficit flagrant en matière de bitumage des chaussées. Pour en avoir le cœur net, il suffit de sillonner les artères des arrondissements municipaux, particulièrement les quartiers de Raoued, Jaâfar I et II, Sidi Amor et Ennkhilet où 80% environ des chaussées sont encore dans un piteux état. Tout près, et plus exactement à la cité Ghazala, on n'est pas non plus sorti de l'auberge. Certes, des travaux de bitumage et d'entretien y ont été réalisés, au cours des derniers mois ce qui a fait la joie des habitants et des automobilistes. Mais, là où le bât blesse c'est le... sort humiliant réservé encore à plusieurs chaussées de ladite cité, et notamment la fameuse rue de la Culture qui se trouve toujours dans un état lamentablement catastrophique en dépit de la «solvabilité» de ses habitants connus pour être de bons payeurs des taxes municipales. Au final, il est à espérer que le conseil municipal de Raoued réservera une bonne partie de son prochain budget de l'année 2014 au volet du bitumage des chaussées. Ce serait tout à son honneur et au profit de la population.