Quelques jours après sa défaite contre la Slovénie à Polokwane avec l'Algérie, Karim Ziani ne décolère toujours pas. L'ancien Marseillais conspue le ballon Jabulani, à l'origine, selon lui, de ce début de Coupe du monde plutôt moyen L'Algérie prend exemple sur son prochain adversaire anglais. A l'image de l'équipe britannique qui n'a pas tenu rigueur à Robert Green de son énorme faute de main, Karim Ziani se refuse d'enfoncer le gardien Fawzi Chaouchi. L'ancien Marseillais aujourd'hui à Wolfsburg en Allemagne, conspue à son tour le Jabulani, ballon officiel de la Coupe du monde : "Le ballon, tu le touches à peine, il part à deux kilomètres. C'est une catastrophe, une véritable catastrophe à tous les niveaux ! Le ballon vient vers toi et tout à coup, il part à droite. Regardez les attaquants depuis le début : aucun ne peut faire de contrôles orientés, dribbler ou tirer. Au sol, le ballon change de direction, c'est impossible." Si l'on peut louer le soutien de Karim Ziani à son gardien, que penser en revanche de ses sorties publiques toujours aussi maladroites. On se souvient du clash avec Eric Gerets en 2008 contre Carquefou. Peu à son avantage, Ziani est remplacé par le coach belge. Le footballeur n'apprécie pas et refuse de sortir. Les insultes pleuvent, Gerets hallucine et met de force Ziani sur le banc. Il est alors sanctionné par la direction de l'OM. Plus tard, c'est à un entraînement avec Hatem Ben Arfa que Karim Ziani va faire parler de lui. Cette fois, l'attaquant algérien manque de respect à la Slovénie. "Ils n'ont pas une occasion et ils marquent un but de…". Malgré la prestation très décevante des Fennecs, Ziani ne perd pas espoir : "On l'a déjà montré : on peut relever la tête. Quand on joue contre l'Angleterre, on joue contre une grande équipe. On va tout faire pour essayer de se qualifier. On n'a plus rien à perdre. Il faut créer la surprise."