Horloge en fête Cela peut sembler insolite : c'est à Testour, jolie ville au passé andalou vivace, que se célèbre cette étrange cérémonie. On y fêtait hier l'horloge de la cité, pour sa pérennité, sa fidélité, et sa mémoire. Mais la délégation spéciale, l'association de sauvegarde de Testour, et le Goethe Institut, à l'origine de ce joli événement, travaillaient également à réunir les moyens pour restaurer cette horloge symbolique. Et pour qu'elle continue longtemps à rythmer les heures de Testour. Envers et malgré tout Les amis de la Tunisie ne se laissent pas effrayer par les événements, et ne désertent pas nos rivages. Une visite significative : celle de M. Gabriel Pérès, président du Movempick Hotels and Resorts, actuellement à Gammarth, pour des vacances familiales. Wassim Ghozlani et El Seed La rencontre est orchestrée sous la houlette de Aïcha Gorgi . Celle-ci a invité Wassim Ghozlani, jeune et talentueux photographe, à exposer ses « Cartes Postales de Tunisie » dans sa galerie qui s'appelle maintenant A Gorgi, contemporary art gallery. Celui-ci présente un ensemble de photos prenant le contre-pied des cartes postales conventionnelles, et exaltant la banalité et la trivialité du quotidien. Il présente également une série de « cartes postales» remastérisées par El Seed, le tagueur dont tout le monde parle, en édition limitée. Génération liberté Cette jeune association, née comme beaucoup d'autres après la révolution, et animée par une équipe de jeunes, a décidé de prendre en charge un certain nombre d'internats. Elle se propose d'installer, dans les institutions où cela n'existe pas, l'eau chaude, et d'équiper ces internats de bibliothèques quand celles-ci font défaut. A raison d'un internat par gouvernorat et par an, sachant que la Tunisie compte 300 internats, l'association a du travail sur la planche. C'est à Makthar, projet pilote, que cette action démarre. Campagne Free Jaber C'est pour le lancement de cette campagne, dont l'un des porte-parole est Plantu, que se trouvait à Tunis Geneviève Garrigos, la représentante d'Amnesty International. Chaque année, Amnesty orchestre une campagne internationale pour la défense de douze personnes emblématiques à travers le monde, et le Tunisien Jaber est l'une d'entre elles. Ceci au nom de la liberté d'expression, et reprenant la phrase de Voltaire : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire », pour le droit de penser différemment, affirme Geneviève Garrigos. Les crocodiles de Jerba à Dubaï On croit savoir que les crocodiles de Jerba Explore feraient des émules, et que le concept a séduit les pays du Golfe. Un parc similaire ouvrirait bientôt à Dubaï, la cité de tous les possibles. 50 ans d'architecture L'architecture tunisienne depuis l'Indépendance, son évolution, ses multiples tendances, ses grands moments, feront l'objet d'une exposition qui s'ouvrira le 21 novembre prochain au palais Kheïreddine. Celle-ci sera organisée par le conseil de l'Ordre des architectes, et présentera une centaine de maquettes. Batimat : point fort sur la Tunisie Batimat, le très couru salon du bâtiment, s'ouvre à Paris. Il consacrera, le 5 novembre, un point fort à la Tunisie. On y développera des exposés sur les compétences et les projets de la Tunisie en Afrique dans le secteur du bâtiment. Rendons à César... On nous l'a reproché, et nous faisons mea culpa. Nous avions évoqué le Dar Slim transformé en hôtel de charme à La Marsa. Précision historique : il s'agit en fait du Dar Chérif, qui fut, il est vrai, longtemps habité par la famille Slim, ce qui explique notre confusion. Et c'est une descendante de la famille Slim qui est à l'origine du projet d'hôtel de charme dans la cité balnéaire. Les couffins de Tulin Tulin, créatrice tunisienne, se distingue dans les salons internationaux par ses couffins à la tradition réinterprétée. On les voit aujourd'hui à la National Gallery of Art de Washington, mais aussi au Japon et en Australie. Le couffin tunisien voyage.