Les meilleurs lutteurs et lutteuses africains seront au rendez-vous pour défendre un statut jamais jusque-là égalé. Cela ne devrait pas pour autant compromettre les chances des sélections tunisiennes qui ont les arguments nécessaires pour bouleverser la hiérarchie. La réussite d'un événement comme le championnat d'Afrique ne se limite pas à la bonne organisation et l'accueil chaleureux susceptible d'être réservé aux invités et aux athlètes. La Tunisie qui abrite du 28 au 30 mars la nouvelle édition de la plus grande manifestation africaine de lutte se donne aujourd'hui pour priorité un seul objectif: confirmer les résultats obtenus lors de la précédente édition qui avait eu lieu au Tchad et dans laquelle les athlètes Hommes Dames des différentes spécialités avaient battu le record du nombre des médailles remportées. Plus encore : les révélations étaient aussi au rendez-vous. De jeunes lutteurs avaient fait parler d'eux au moment où l'on ne s'y attendait vraiment pas et en dépit d'une forte concurrence. Il faut dire que le nouveau bureau fédéral, et à sa tête le président de la Fédération, Ferjani Rhouma, n'a pas cessé depuis son élection d'assurer les meilleures conditions de réussite aussi bien au niveau de la préparation que celui de l'encadrement des athlètes. En dépit de l'absence de moyens et des difficultés qui touchent aussi les différentes disciplines du sport individuel, les hommes de la fédération ne cessent de faire bon cœur contre mauvaise fortune. Les résultats obtenus jusque-là peuvent constituer un véritable motif de satisfaction. Mais d'après ce qu'on a constaté et ce qu'on peut aussi prévoir, le meilleur est encore à venir. Surtout que les sélections tunisiennes pourraient inéluctablement profiter de l'opportunité de disputer cette nouvelle édition du championnat d'Afrique à domicile. Une opportunité susceptible de permettre à certains athlètes d'entrer même dans l'histoire. Les meilleurs lutteurs et lutteuses africains seront au rendez-vous pour défendre un statut jamais jusque-là égalé. Cela ne devrait pas pour autant compromettre les chances des sélections tunisiennes qui ont les arguments nécessaires pour bouleverser la hiérarchie. Il n'en demeure pas moins que rien n'est cependant gagné d'avance. Une épreuve comme le championnat d'Afrique est généralement faite de concurrence à haut niveau. Entre tournois internationaux et stages bloqués, la préparation se déroule dans les meilleurs conditions. C'est ainsi que la sélection de lutte gréco-romaine effectue, sous la conduite de l'entraîneur Velanov Borsilev un stage de 22 jours en Bulgarie. Composée des lutteurs Maher Bouthouri, Yassine Ben Nasr, Hakim Trabelsi, Zied Ayet Ikram, Houcine Ayari et Radhouène Chebbi, l'équipe prend part également au Tournoi International de Bulgarie et qui a vu la présence de lutteurs internationaux confirmés. Pour sa part, la sélection de lutte libre a pris la destination, au cours du même mois, de l'Iran, sous la conduite de l'entraîneur Ahmed Kedheri. Chedly Mathlouthi, Borhane Ayachi, Maher Ghanmi, Adnène Rhimi, Rochdi Rhimi et Slim Trabelsi sont actuellement au Tournoi International de Turquie qui prendra fin aujourd'hui. Les Dames qui constituent à juste titre la fierté de la lutte Tunisienne prendront part à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 mars prochain à un stage bloqué en Suède et qui sera ponctué par la participation au tournoi international de ce pays. L'entraîneur Hatem Bouallègue a retenu à cet effet sept lutteuses. Il s'agit de Marwa Meziane, Marwa Ameri, Hela Rebabi, Rym Ayari, Cyrine Issaoui, Selma Jemai et Rihem Ayari.