Pour que l'embellie se poursuive, les Gafsiens sont appelés à jouer avec le même état d'esprit que lors des trois dernières sorties Pour El Gawafel ,la pression fait partie désormais du quotidien. Avec un solde comptabilisé à 27 points, le club rêve de finir la saison en beauté. Bonne pour le moral, la victoire acquise dans la douleur aux dépens des Béjaois a réconforté les supporters à l'idée que le groupe est sur une courbe ascendante et la moisson des trois dernières sorties (6 points sur 9 mis en jeu) a dissipé le doute et a réinstallé la sérénité, notamment en prévision du derby de cet après-midi lors duquel ils vont en découdre avec un adversaire qui les a battus dans leur fief. Nouveau topo Nous l'avions signalé dans des éditions précédentes, le choix tactique fidélisé par Ben Yahia ne sied pas le mieux aux capacités des joueurs à disposition. Avec le (4-2-3-1) préconisé par l'ex-entraîneur d'EGSG, l'équipe n'a pu imposer un cachet qui lui permet de peser face aux défenses adverses, et les deux latéraux (Ladab et Ouerghemmi) ont été accablés par leur unique devoir de défendre et s'extraire ainsi de participer aux manœuvres offensives. Le passage de son successeur au (4-4-2) a apporté la preuve irréfutable de cette nouvelle option judicieuse qui a permis aux locataires des deux flancs d'être des acteurs fictifs dans la relance et la construction offensive, comme en témoigne la prestation du latéral gauche Ouerghemmi au cours des trois derniers matches et son but libérateur face au CA, tout comme la «renaissance» de son coéquipier sur le flanc symétrique. Même constat au niveau de la vitrine offensive avec le Nigérian qui a retrouvé son flair de buteur (2 buts face à l'OB et passeur sur le but face au CA). En effet, les correctifs signés Mejri ont permis d'évoluer avec un tandem à la pointe de l'attaque, en faisant avancer Doula pour soutenir Ogbona et c'est le déclic de la machine offensive gafsienne qui est passée de soumise à la suprématie des défenses adverses à conquérante, comme ce fut le cas face aux Clubistes tunisois et aux Béjaois. Ces réajustements tactiques ont permis aux hommes de l'entrejeu d'être plus entreprenants dans la zone médiane avec le nouveau rôle de Nafti au poste de régisseur conjointement avec Mhamdi. La paire médiane, trouvaille de Mejri, est le nouveau signe marquant de l'offensive gafsienne qui a caractérisé la prestation de l'ensemble lors de ses trois dernières sorties tout en permettant à Doula de se libérer vers l'avant pour booster le Nigérian dans ses assauts.