Du 5 au 20 avril 2014, on célèbrera la danse dans tous ses états : du street art à la danse contemporaine, en passant par les formes les plus libres encore... La programmation de cette année, à Mad'art Carthage, est marquée par le Hip-hop, avec des spectacles et des performances qui explorent les multiples évolutions de cette expression de la révolte urbaine. Cette 5e édition des Journées de la danse contemporaine a déjà accueilli, en avant-première, Pokemon Crew, la compagnie lyonnaise de break dance, qui s'est illustrée dans les battles mondiaux. A travers son spectacle «Silence, on tourne !», qui a fait salle comble à Mad'art, l'improvisation du Hip-hop s'institue en création chorégraphique. Un work-shop a également accueilli 20 breakeurs tunisiens qui ont profité de l'expérience des Pokemon Crew et une Jam session, réunissant danseurs et simples amateurs, jeunes et enfants. Comme chaque année, l'Atelier «Wra Esseka» accueillera les enfants des quartiers populaires de la banlieue nord de Tunis. Cet atelier sera une invitation pour les enfants à donner corps au rêve, à l'audace et à la révolte dans un work in progress qui sera présenté le 20 avril. Les chorégraphes et artistes tunisiens seront au rendez-vous avec des créations inédites, qui seront présentées pour la première fois aux JDC avec «Ichk», de Alia Sellami, «Délire» de Nejib Khalfallah, «Notes chorégraphiques », de Imed Jemaa, avec Malek Zouedi et Houda Riahi, «Sans titre», de Imen Smaoui, «Les Sysiphes», de Alia Sellami et Souad Ben Slimane. De la recherche artistique autour du Hip-hop, Art Solution, jeune compagnie qui expérimente la création chorégraphique, présentera «Dommar», leur nouvelle création, et organisera un battle/performance intitulée «Mafia Wallitili». Quant aux « Citoyens Danseurs », qu'on connaît déjà avec leurs performances dans les rues de la capitale - « Je danserai malgré tout » -, ils seront présents avec «Street Dreams», une expérience qui amène la danse contemporaine dans l'espace du Hip-hop, c'est-à-dire la rue. Outre les spectacles quasi quotidiens, le public amateur de danse pourra aussi assister à des solos de danse de jeunes chorégraphes durant la nuit des solos, le 17 avril, ainsi qu'à la projection de quelques films sur la danse dont « Pina Baush », de Wim Wenders.