Certaines décisions font du tort à l'équipe C'est à ne plus rien comprendre ! Au terme de la saison 2013-2014, le CAB est sorti par la petite porte, sur la pointe des pieds. Et on avait alors promis de tirer les leçons adéquates pour redémarrer sur des bases solides. La préparation du nouvel exercice avait ainsi débuté très tôt afin de calmer la grogne des supporters... Seulement au lieu de se fixer des objectifs bien déterminés sur le plan sportif, les responsables cabistes étaient partis dans de longues négociations dans une vaste opération de transfert de joueurs bizertins vers d'autres clubs. Le résultat est que l'on a perdu beaucoup de temps sans penser sérieusement à renforcer l'équipe nordiste, et les promesses n'ont évidemment pas été tenues. Et la situation ne fait que pourrir au sein du club. Conséquences néfastes ! Dans de telles conditions, la discipline ne peut qu'en pâtir. On a laissé partir de bons éléments, comme Emeka et Sayne et on a conservé certains autres qui n'ont plus rien à faire dans le groupe «jaune et noir» et ne font que la figuration. Il est inutile de rappeler les noms, ils se reconnaîtront facilement... Et comme les responsables bizertins ont les yeux plus grands que le ventre et donc n'ont pas les moyens de leurs ambitions, ils se rabattent sur Ogbona et Ouedragou, deux joueurs peu compétitifs et limités sur le plan technique si l'on se réfère au match CAB-USM de la 1ère journée du championnat. Leur titularisation à cette occasion était déplacée ! Là, le staff technique a une lourde responsabilité dans la petite prestation du CAB, pourtant évoluant à domicile. Quelle déception ! Pendant ce temps, Harrane et Hadhria «s'amusent» avec les Espoirs pour des raisons de prolongement de contrat et de bras de fer avec le président du club. En outre, l'attaque, qui éprouve d'énormes difficultés de concrétisation, se trouve privée de Harbaoui, écarté pour indiscipline, nous dit-on de source sûre. L'animation offensive est restée plutôt «somnolente». Une réaction urgente est attendue de la part de celui qui tient les rênes du pouvoir au CAB, c'est-à-dire M. Mehdi Ben Gharbia.