Pour l'investisseur national ou étranger, ce sont les mêmes exigences en termes de climat d'investissement. Mais la question qui se pose est la suivante : est-ce qu'on a des lois et des cadres réglementaires qui sont simples, transparents, faciles à mettre en œuvre ? Est-ce que les procédures administratives et les exigences sont aussi simples, transparentes et permettent d'aller très vite vers la réalisation du projet. Est-ce que la logistique dans le pays est bonne ? Est-ce que les institutions ou l'administration sont capables d'apporter l'appui et l'assistance nécessaires à l'investisseur ? Tous ces facteurs esquissent le climat d'investissement dans le pays, qui s'est détérioré au cours de cette période de transition. D'où la nécessité d'effectuer les réformes structurelles nécessaires, reconstruire la capacité de nos institutions, investir dans les ports et les zones logistiques et améliorer leur productivité, et simplifier au maximum les procédures administratives et le cadre réglementaire. C'est l'un des piliers de la nouvelle stratégie économique sur laquelle on a tous travaillé. N'importe quel investisseur veut trouver un climat sain qui l'encourage à investir, car quand on a ce genre de climat, le coût d'investissement diminue, la rentabilité augmente et c'est ainsi que l'investisseur vient chez nous. Car ce qui l'intéresse, c'est la rentabilité de son investissement.