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« C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat » (Sénèque)
Opinions - TUNISIE 2014 : NOTRE ECONOMIE A l'OMBRE DE SES MAUX
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000


Par Mourad GUELLATY
Comment va le climat des affaires dans notre pays ?
Les réponses des initiés et des simples citoyens sont inlassablement les mêmes : pas terrible !
Même si ces répliques sont convenues, elles ne sont pas moins justes dans la description de la réalité, qui voit chaque jour apporter son lot de mauvaises nouvelles, dès lors qu'il s'agit de notre économie.
Cette dernière souffre de toutes les blessures qui défigurent les diverses composantes de la Tunisie.
La raison en est simple, l'économie est une éponge qui absorbe et réagit à tous les évènements de son environnement.
Les conditions climatiques, la violence, l'instabilité politique, la mauvaise gouvernance, ou l'attente des élections, sont quelques exemples qui affectent ou stimulent, selon leur nature, la marche de cette dernière.
Nous avons tout cela depuis près de quatre années, à savoir une «gabegie» tous azimuts qui a entamé nos forces, notre intelligence, notre capacité à nous rassembler, nous réunir et nous ressaisir.
A ces conditions s'ajoutent une situation de voisinage délétère tant au Nord, principalement la France, l'Italie, l'Espagne, toujours affectés par les relents de la crise financière, au Sud de la Libye jusqu'au Kenya avec les incursions de Boko Haram et enfin à l'Est jusqu'en Syrie, le royaume des rebelles de tout acabit, y compris ceux de Daech.
Notre âme, à tous, était triste, et impuissante confrontée à un environnement, soudain devenu haineux, et tel un boxeur resté «groggy» après un «knock-down», n'a pas eu en elle la force de récupérer et de reprendre, de plus belle, le cours du combat.
Elle a perdu sa force indispensable à l'héroïsme, qui n'est pas celui de la violence, mais de la sagesse, et que nous sommes, semble-t-il, sur le point de retrouver depuis l'obtention d'un consensus politique, et la désignation d'un gouvernement de technocrates indépendants.
L'Etat des lieux de notre pays
Il est connu, a été très largement décrit, commenté et des solutions proposées, y compris par moi-même, dans de nombreuses tribunes publiées dans les colonnes de ce quotidien, à forte diffusion.
Il serait incongru de revenir sur toutes les médications proposées et exposées à de multiples reprises, dans les secteurs suivants de l'économie : le tourisme, l'agriculture, les infrastructures, le financement bancaire, l'innovation, les sart-up, les technologies du présent et celles qui s'annoncent pour le futur, les nouvelles sources d'énergie, les PME-PMI, l'équilibre régional, la formation professionnelle et bien d'autres.
Nous nous devons de revenir sur deux ou trois aspects, qui devraient être une priorité pour tout gouvernement qui se respecte : l'éducation et la formation professionnelle, celles des jeunes et des moins jeunes, dont le niveau baisse drastiquement comme l'indiquent les derniers classements Pisa, et leur prolongement, souvent, à savoir notre administration.
L'éducation nationale
Nos jeunes élèves souffrent d'une éducation au rabais, et inégalitaire selon les régions.
Au rabais, parce que toutes les statistiques montrent qu'aujourd'hui, l'école gratuite héritée du modèle français de Jules Ferry n'est plus ce qu'elle était, notamment au lendemain de l'indépendance.
Elle ne s'est pas modernisée, son personnel non plus, qui se plaint d'une rémunération modique et d'un manque de mise à jour de ses connaissances.
Inégalitaire, parce que le niveau de l'enseignement dispensé dans une école de la capitale est loin d'être le même que celui de Bousalem ou Thala.
Le résultat est que les écoles privées, inexistantes il y a trois décennies, font florès au seul bénéfice des seuls privilégiés.
Ainsi, nous trouvons dans notre pays des universités tunisiennes, secouées par les grèves et les querelles politiques et syndicales, et dont les étudiants souffrent d'arrêts multiples des cours, enseignés par des professeurs, contestés, conspués et parfois brutalisés, et de grandes universités libres, utilisant l'anglais comme langue d'enseignement et les technologies les plus modernes de la pédagogie.
Pour résumer, il existe en Tunisie La Manouba, et Dauphine.
A un autre stade, celui du post-universitaire, nous avons les étudiants sortis des écoles «high-tech», qui soit intègrent des entreprises internationales, soit poursuivent leurs études en France ou carrément aux USA, pour se retrouver par la suite en très bonne position chez Total, Westinghouse, ou Lvmh.
Et parallèlement, ceux sortis des universités tunisiennes qui intègrent une administration sclérosée, hautement syndiquée, avec une forte densité de palabres et de revendications.
Notre administration, qui fut longtemps une pépinière pour futurs dirigeants de haut rang, accueille désormais, dans une large mesure, les laissés pour compte de l'Education.
Or ce dont nous avons le plus besoin, à ce stade de notre développement, c'est bien d'une administration forte, qui imprime le rythme de l'évolution du pays et régule les différentes activités qui impactent notre macroéconomie, avec à terme la possibilité pour ses hauts responsables qui auront suffisamment donné d'intégrer le secteur privé qui a besoin de leur expérience pour maintenir avec le public des relations maîtrisées et optimisées.
C'est bien ce que nous voyons dans les pays avancés : l'existence de voies de communication, les fameux ponts entre le secteur public et celui du marché.
Ces dernières permettent aux uns et aux autres de maîtriser leurs activités respectives, avec au passage une économie de coûts et de moyens salutaire pour le pays dans son ensemble.
La formation professionnelle
Il n'existe pas dans ce pays, à proprement parlé, d'institutions de formation professionnelle qui constituent un relais entre l'université, l'administration et le marché.
Ceux qui ont eu la chance d'avoir un enseignement de qualité, rejoignent les institutions qui les recrutent sans disposer des capacités nécessaires à leur emploi immédiat.
Certaines entreprises mettent en œuvre elles-mêmes des sessions de formation et d'adaptation à la vie active.
Généralement, elles sont destinées à des recrues de haut niveau, pour leur assurer une efficacité immédiate.
Les autres, qui rejoignent l'administration ou simplement la vie active, y passent une grande partie, sinon la totalité de leur carrière sans bénéficier d'une mise à jour et d'un perfectionnement de leurs connaissances.
Dans ce domaine comme dans d'autres, l'ascenseur social est en panne, ce qui crée frustration, routine et désœuvrement.
Pourtant, pour faire bonne figure et offrir des prestations de qualité, les jeunes sortis des universités et écoles du cycle supérieur se doivent de maîtriser les multiples évolutions des nouvelles techniques de communication.
L'administration
L'administration tunisienne, dans toutes ses composantes, y compris judiciaire, est particulièrement décriée par les citoyens, qui la jugent, parfois à juste titre, répressive et loin d'être à leur écoute.
Elle n'est plus considérée, à l'instar de ce qu'elle était par le passé, comme la voie royale de la promotion sociale de ceux qui y font preuve de savoir-faire et d'efficacité.
Elle prête le flanc, souvent injustement, à toutes les critiques, de l'incompétence à la corruption.
Pourtant, un pays ne peut pas avancer sans une administration forte de ses hommes, de ses structures, de sa mécanisation, de son impartialité et de son efficacité.
Notre administration, même si nous sommes souvent injustes envers elle, n'a pas eu la chance d'être entourée de la sollicitude de nos gouvernants et se retrouve aujourd'hui avec une structure pléthorique, en retard dans l'utilisation des nouvelles technologies et donc pas en mesure d'accompagner vigoureusement nos plans de développement et de modernisation.
Elle vit au rythme lent d'une réglementation pesante, mais faiblement efficace.
Elle est supposée aider le citoyen et les entreprises et lui épargner les difficultés d'une réglementation inadaptée au monde moderne.
Elle fait juste le contraire, dominée qu'elle est par des outils de gestion désuets et l'absence d'une technologie performante. A quand la mise en place des programmes e-gouvernement, e-santé et e-commerce, qui rendront sa communication et ses prestations plus fluides et plus performantes?
A quand des recrutements rapides et de haut niveau en son sein, qui permettront à des diplômés de grandes écoles d'y faire un passage, d'y rester durablement, voire de muter par la suite, vers les grandes entreprises à forte valeur ajoutée ?
A quand des allers-retours, qui nourrissent et enrichissent les deux institutions?
L'administration tunisienne était, au lendemain de l'indépendance, un creuset pour les jeunes talents, qui, cinquante années après leur passage, sont constamment cités en exemple pour leur valeureuse contribution.
Aujourd'hui, nous avons plus que jamais un fort besoin de jeunes hautement qualifiés, et bien rémunérés, au sein de «cette grande dame», car les problèmes de notre pays se sont multipliés et leur complexité amplifiée.
Aujourd'hui, l'administration a une obligation de résultats envers les citoyens, les entreprises et les autres composantes de notre tissu économique qui créent de la richesse.
Notre pays, en raison de sa faible taille et de ses ressources limitées, devrait accéder à un stade de production à grande valeur ajoutée, et pour cela il a besoin d'un environnement favorable.
L'exemple tunisien de la marche vers la démocratie ?
L'économie est le cœur battant de la vie dans nos sociétés modernes.
Les classements mondiaux des pays sont multiples et basés sur différents critères, dont les plus importants sont ceux qui ont trait aux performances économiques.
Celles-ci sont dépendantes de l'organisation structurelle de nos sociétés modernes.
De nombreuses études ont traité de ces sujets, il n'y a pas lieu d'y revenir.
Supprimer de façon pérenne la bipolarisation politique
Ce qui nous importe aujourd'hui, c'est comment retrouver un cadre de vie propice à l'instauration d'une démocratie réelle dans notre pays.
Dans une première étape, nous devons mettre fin à la bipolarisation de la société tunisienne entre islamistes et sécularistes.
Certains évènements récents montrent que des avancées ont eu lieu depuis 2011, qui rendent les rapprochements de fond et non seulement électoralistes, acceptables pour les adversaires d'hier et le consensus autour d'une disparition de cette bipolarisation possible.
Une fois cette étape franchie, après des élections transparentes et dont les résultats seraient acceptés de tous, la marche vers la démocratie véritable commencera par l'éradication de toutes les poches de la violence physique et verbale.
La Tunisie sera considérée, alors, comme un exemple vibrant de la démocratie et les pays seront moins réticents pour apporter un soutien sans faille à un pays qui aura surmonté ses difficultés par la pacification des esprits et la victoire de la raison sur les multiples passions.
Car pour nos partenaires et amis, pays et organisations internationales, la transition tunisienne est considérée comme un test pour ses voisins, pays arabes et africains.
Et ils espèrent bien que ces derniers seront «contaminés « par la réussite attendue de notre pays.
Après, il nous faudra nous assurer que cet état de grâce ne sera pas qu'un feu de paille et regarder vers la possibilité de créer des groupes régionaux, à l'instar de l'Europe qui a commencé à six pays (Traité de Rome) et est de nos jours l'ensemble économique le plus important du monde.
Nous vivons depuis bientôt quatre années, tant à l'échelle nationale que régionale, dans un état de guerre larvée, comparable, par certains aspects et toutes proportions gardées, à celui que connurent les pays occidentaux et principalement européens durant la Seconde Guerre mondiale.
Et nous savons ce qu'il est advenu des différents protagonistes de cette guerre immonde, vainqueurs et vaincus.
Pour la plupart d'entre eux, au bout de quelques années, ils ont retrouvé le chemin de la croissance et même au-delà, le choc de la guerre a enfanté un climat de raison et d'ambition qui a bénéficié au monde entier.
Ainsi au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la reconstruction a enfanté grâce aux accords de Bretton Woods, de belle mémoire, des institutions de financement et de régulation qui continuent à inspirer le respect, en l'occurrence la Bird et le FMI.
Et le monde a vécu dans une sorte de miracle avec « les trente glorieuses» qui ont permis, hormis quelques secousses de faible ampleur, à une grande part de notre univers de vivre, nolens volens, dans une croissance économique ininterrompue durant trois décennies.
Instaurer le consensus économique
Nous devrions voir de plus près, à une échelle régionale, comment ce redressement historique s'est produit, et par quel miracle il a perduré pendant trente années et s'en inspirer autant que faire se peut, car les circonstances ne sont pas les mêmes, les protagonistes sont différents et les grandes statures politiques, celles de la guerre, puis de la reconstruction n'ont pas, me semble-t-il, laissé derrière elles beaucoup d'héritiers et de semblables.
Il est clair que si la polarisation politique s'efface durablement de notre paysage, et que s'instaure dans la foulée des élections, un consensus sur le programme économique pour le pays, alors tout deviendra moins difficile.
Ce qui s'est passé en Europe, la paix des braves et l'instauration d'un marché commun, pourrait avec un peu de sagesse et de lucidité devenir possible dans un Maghreb élargi au-delà de ses frontières actuelles à d'autres pays du Sahel, dans l'intérêt bien compris de tous.
En effet, la compétition économique internationale, exige l'existence de grands espaces d'échanges ou à défaut, une production à forte valeur ajoutée, ce qui est loin d'être le cas de la nôtre.
Les petits pays ne peuvent s'en sortir dans la compétition mondiale que s'ils créent un vaste marché commun ou à défaut s'ils empruntent la voie des pays scandinaves (Suède, Danemark, Finlande), de la Suisse et de Singapour, celle d'une production à forte valeur ajoutée.
Conclusion
Notre pays, en dépit des nombreux soubresauts de ces dernières années, continue de jouir d'un capital d'affection et de sympathie de la part de ses amis traditionnels : les Occidentaux et les pays du Moyen-Orient.
Pour diverses raisons, principalement la peur d'un danger réel d'une violence organisée aux portes de l'Occident et guère bien loin des monarchies pétrolières et gazières, et pour d'autres qui sont liées à la qualité de nos ressortissants, la Tunisie est restée leur pays ami, dont personne ne souhaite l'effondrement.
Nous pouvons espérer, gagner le pari du renouveau, à la condition que nous amorcions un redressement irréversible de toutes les composantes de notre société avec pour préalable : le rejet complet de la violence, la disparition pérenne de la bipolarisation politique et l'établissement d'un consensus national autour d'un programme économique volontariste.
Ce consensus est nécessaire, à plus d'un titre : le pays est alerté par des indices économiques et financiers, chaque jour, plus alarmants les uns que les autres.
Si nous arrivons à instaurer une démocratie apaisée et ambitieuse, nous pourrions constituer un noyau dur géographique qui nous permettra d'envisager de renforcer notre image et nos échanges avec nos partenaires traditionnels et pourquoi pas entraîner nos voisins dans un vaste marché commun porteur de grands espoirs pour le futur.
Car n'oublions pas que l'Afrique est le continent le moins connecté du monde avec 10 % des échanges entre ses diverses composantes et le Maghreb en est la partie la moins performante avec un petit 4% de relations commerciales entre ses différents pays.
L'espoir reste donc possible, et il nous appartient à tous de le saisir et de le consolider.


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