Alors que nous sommes en pleine campagne pour les élections législatives du 26 octobre 2014 et qui devront aboutir àl'élection de l'Assemblée des représentants du peuple, le débat est ouvert de nouveau et les contestations ont repris au-devant de la scène politique concernant la question d'une éventuelle poursuite par l'ANC de la fonction législative après le 26 octobre 2014. Cette question est revenue notamment après l'annonce du bureau de l'ANC par Mme Samira Meri à la tenue d'une séance plénière le 28 octobre pour examiner certains projets de loi en attente dont le projet de loi organique relatif au terrorisme et au blanchiment d'argent . Des voix se sont élevées pour dénoncer cette reprise en la qualifiant de dépassement flagrant. D'autre part et selon certains élus, en se basant sur l'organisation provisoire des pouvoirs publics, l'ANC poursuit toutes ses prérogatives législatives jusqu'à la mise en place ou l'installation effective de la future Assemblée des représentants du peuple . Face à ces points de divergences, M. Fadhel Moussa membre de l'ANC analyse la situation suivant l'article 148 de la loi organisant les pouvoirs publics. Ecoutez