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« Passer de la pression à la décision »
Du côté des candidates - Bochra Belhaj Hmida, 2e de la liste de Nida Tounès à Tunis 2
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 10 - 2014

Elle se représente cette fois-ci sous la bannière de Nida Tounès afin de défendre des valeurs dans les murs d'une Assemblée élue, après les avoir défendues dans le cadre de la société civile
Qu'est-ce qui vous a poussée à vous représenter aux législatives du 26 octobre 2014 ?
Ce qui m'a incitée à me représenter c'est que je sens que je porte des valeurs de justice, d'égalité, de liberté et de démocratie, que je partage avec beaucoup de femmes, d'hommes et de jeunes et que je tiens à défendre dans le cadre d'une Assemblée élue, alors que jusqu'ici je défendais ces valeurs dans des associations et autres regroupements et organisations de la société civile.
Auparavant, on agissait au sein d'un groupe de pression, alors qu'au sein de la nouvelle Assemblée, on va pouvoir légiférer et passer de la pression à la décision. Je me présente cette fois-ci en tant que deuxième de la liste de Tunis 2. Et je n'ai pas cherché à être tête de liste, car le combat pour la parité horizontale au sein du parti et au niveau national doit être mené collectivement et je ne suis pas disposée, aujourd'hui, à le mener de manière individuelle.
Quels sont les principaux axes de votre programme pour Tunis 2 ?
Au niveau régional, Tunis 2 souffre d'un déséquilibre économique et social. Nous œuvrerons, donc, pour un rééquilibrage du développement, aussi bien dans l'ensemble de la circonscription qu'à l'intérieur d'une même ville, à l'instar par exemple de La Marsa où le déséquilibre d'une zone à l'autre, d'un quartier à l'autre, est patent.
Par ailleurs, il existe beaucoup de demandes réelles et très justifiées, comme à Jebel Khaoui, où les citoyens ne disposent même pas du Smig nécessaire en infrastructures et en services: dispensaires, raccordement à l'Onas, électricité, routes, etc.
Ces zones souffrent également du problème endémique du chômage et de la pauvreté qui varie d'un quartier et d'une zone à l'autre. Je compte également défendre le droit des femmes à la santé, à la couverture sociale, à l'égalité des salaires et autres.
Enfin, je pense qu'il y a aussi beaucoup à faire pour mettre fin à la dégradation du patrimoine à Carthage, par exemple, et cela en raison du laxisme du maire actuel. Au niveau national, je pense que les points les plus importants sont la réinstauration de la souveraineté nationale et de la sécurité. Car on ne peut réaliser le développement économique sans booster les investissements nationaux et étrangers et on ne peut faire cela sans assurer la sécurité.
L'Etat a donc un rôle important à jouer en favorisant les conditions nécessaires et pour la création de richesses et pour la diminution du chômage. L'Etat doit aussi créer des infrastructures afin de favoriser le développement et rééquilibrer les régions. Cela sans compter les grandes réformes à mener au plan de l'éducation et de la santé où les secteurs public et privé doivent, cohabiter.
La culture ne sera pas en reste dans notre programme national où les secteurs public, privé et le mécénat doivent, en collaboration, jouer un rôle important afin de développer la culture et encourager la création et la créativité.
Tous ces points de notre programme, ainsi que d'autres, nécessitent bien entendu du temps et une action de longue haleine sur cinq ans et plus.
Comment menez-vous votre campagne et comment imaginez-vous le paysage politique après les élections : consensuel ou façon majorité-opposition ?
Je mène ma campagne électorale selon un programme précis et commun avec une prédilection pour l'action sur le terrain. Ce qui n'est pas facile. Nous ne sommes pas dans l'événementiel ou le buzz, mais dans l'efficacité. Je ne vous cache pas que je suis très bien accueillie par les femmes qui me remontent même le moral. Malgré la fatigue et le stress de la campagne électorale, l'atmosphère est formidable. Espérons qu'il n'y aura pas de mauvaises surprises jusqu'à la fin de la campagne.
Au plan logistique et financier, et contrairement à ce que croit l'opinion publique, Nida Tounès est loin d'être un parti riche. A preuve, nous avons du mal à boucler notre budget dans notre circonscription et ailleurs.
Concernant le paysage politique après les élections, pour ma part, le terme consensuel me dérange, bien que notre parti ait été le premier à parler de consensus et d'union alors que le pays a traversé une grande crise. Je pense qu'il faudrait plutôt parler d'unité autour d'un programme qui obéit à une vision et à des objectifs clairs et précis. Car le plus important est de respecter la volonté, les espoirs et les attentes des électeurs tunisiens et des Tunisiens tout court.


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