Du 1er juin et jusqu'au 30 novembre 2014, l'occupant israélien a démoli cinq maisons pour des motifs punitifs, ce qui a entraîné le déplacement de 34 Palestiniens, dont 16 enfants et six autres familles, dont quatre à Al-Qods-Est et deux dans d'autres parties de la Cisjordanie, sont menacées par un risque imminent de déplacement, précise une note onusienne Assurément, tout porte à croire que l'impunité et la cruauté des autorités israéliennes n'a pas de limite. Non seulement pour des considérations purement électoralistes, le gouvernement d'extrême droite de Benjamin Netanyahu est en passe de surclasser celui du Troisième Reich. Non seulement il panifie de judaïser les lieux Saints musulmans d'Al-Qods occupée et poursuivre sa politique de colonisation en Cisjordanie, il vient d'ajouter une énième ligne dans son long CV des violations des normes internationales de droits de l'Homme à travers sa reprise des démolitions punitives de maisons palestiniennes en Cisjordanie et à Al-Qods-Est, dans le territoire palestinien occupé. En effet, ces démolitions visent, presque quotidiennement, les foyers des familles des auteurs présumés d'attaques contre les forces de sécurité ou civils israéliens, dans le but annoncé d'empêcher d'autres éventuels attentats ou attaques armées. Et la condamnation de la communauté internationale ne s'est pas fait attendre comme en témoigne le Coordonnateur humanitaire des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, M. James W. Rawley, qui a exprimé, avant-hier, sa préoccupation face au come-back de ses pratiques fascistes que les Palestiniens qualifient de «punitions collectives». «Ces démolitions punitives constituent une sanction collective qui punit les gens pour des actes qu'ils n'ont pas commis. Ces démolitions ont pour conséquence que des civils innocents se retrouvent sans abri. L'impact sur les enfants, les femmes et les personnes âgées est particulièrement grave», a souligné M. Rawley dans un communiqué de presse. «Les démolitions punitives doivent cesser. Elles sont contraires au droit international et accentuent le risque de déstabiliser encore plus une situation déjà fragile», a-t-il ajouté. Tout en soulignant que ces agissements des autorités israéliennes constituent des «violations des droits de l'Homme» loin d'être «un symptôme» de la crise israélo-palestinienne, mais plutôt des actes qui «contribuent à l'embrasement» de ce conflit. Nous apprenons aussi via une note adressée aux correspondants de la presse internationale, que « lors de récentes conversations téléphoniques avec le Premier ministre d'Israël et le Président de l'Etat de Palestine, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a, lui aussi, exprimé sa consternation face à la recrudescence de la violence au cours des dernières semaines. » Il reste à signaler que du 1er juin et jusqu'au 30 novembre 2014, l'occupant israélien a démoli cinq maisons pour des motifs punitifs — dont la résidence de la famille d'Abdelrahmane Shaloudi, le 19 novembre, abattu par la police après avoir jeté sa voiture contre un arrêt de tramway d'Al-Qods — ce qui a entraîné le déplacement de 34 Palestiniens, dont 16 enfants. Parallèlement, six autres familles, dont quatre à Al-Qods-Est et deux dans d'autres parties de la Cisjordanie, sont menacées par un risque imminent de déplacement, précise une note onusienne. Côté juridique, ces démolitions punitives «constituent des violations des normes internationales des droits de l'Homme ainsi que de plusieurs instruments juridiques internationaux que l'Etat d'Israël a acceptés, dont l'interdiction de détruire la propriété privée dans un territoire occupé, l'interdiction absolue de sanctions collectives, et le droit à un procès équitable et une procédure régulière, ou encore le droit à un logement convenable», ajoute cette note informative de l'organisation internationale. Malgré ça, l'entité sioniste continue à faire la sourde oreille, mais jusqu'à quand?