La production nationale d'agrumes atteindrait, selon le GIF, environ 440 mille tonnes durant la saison 2014/2015 contre 355 mille tonnes, lors de la dernière saison, soit une augmentation de 12%. La rareté des ressources en eau, la vétusté des réseaux de distribution et l'élévation du taux de salinité constituent les principaux problèmes auxquels doivent faire face les opérateurs du secteur des agrumes à Nabeul, selon Béchir Ounallah, président de l'Union locale de l'Agriculture et de la pêche à Béni-Khaled. Il a ajouté, lors d'un séminaire jeudi sur la situation du secteur des agrumes dans la région, que le vieillissement des arbres, la hausse des coûts de production par rapport à la baisse des prix de vente constituent des problématiques pour le secteur. Il a appelé à faire participer tous les intervenants du secteur à l'élaboration et à l'identification de solutions à ces problèmes. Le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saad Seddik, a évoqué les menaces qui guettent l'agrumiculture en raison de l'extension urbaine. Des tentatives sont menées en vue de diversifier les marchés d'exportation des agrumes à travers la prospection de nouveaux marchés tels que la Russie et les marchés des pays du Golfe, a-t-il dit. La production nationale d'agrumes atteindrait, selon le GIF, environ 440 mille tonnes durant la saison 2014/2015 contre 355 mille tonnes, lors de la dernière saison, soit une augmentation de 12%. D'après le directeur au Groupement interprofessionnel des fruits, Samir Ben Slimene, l'exportation des agrumes s'est développée au cours des 10 dernières années pour atteindre 25 mille tonnes en moyenne.