Jamais le karaté n'est tombé aussi bas après cette crise qui ne cesse de se propager. Autopsie... Le karaté tunisien vient de tomber très bas, et ce, après la guerre interne au sein de l'actuel bureau fédéral. En effet, le retrait de confiance de huit membres envers leur président Khemaïs Kacem a été un choc pour tous les férus de cette discipline qui n'arrive pas à décoller, en dépit de l'arrivée d'une nouvelle équipe fédérale. La crise rejaillit encore une fois. Contacté, Hassen Korbi, 1er vice-président, et Amor Kaâbachi, trésorier, nous ont donné les éclaircissements suivants sur leur retrait de confiance : — Le président actuel Khemaïs Kacem prend des initiatives personnelles sans l'avis de son bureau — Il a désigné un entraîneur national pour les cadets sans l'avis de sa DTN et aussi de ses membres. — Il a viré le sélectionneur national des seniors Lotfi Riabi sans l'avis du bureau fédéral et de la tutelle. — Le président actuel Khemaïs Kacem s'est réuni avec son bureau pour mettre fin aux fonctions du secrétaire général. Mais il a fait volte-face sans en aviser ses membres. — Khemaïs Kacem travaille seul. Il a trouvé le moyen d'apposer des chèques sans la signature du trésorier Amor Kaâbachi. La tutelle a été saisie, mais les règlements de la FTK sont clairs. En effet, après le retrait de confiance des huit membres et les dépassements de l'actuel président, l'article 37 sera déterminant pour choisir un nouveau président. On parle de la désignation de Amor Kaâbachi comme président de la FTK. Signalons que l'ex-DTN Saïd Ben Hassen a fait les frais des écarts de l'ex-président Khemaïs Kacem.