La judoka tunisienne tentera de décrocher une médaille d'or au prochain Open de Turquie. Après avoir remporté haut la main la médaille d'argent au prestigieux Open international de Dusseldorf dont le classement final sera pris en compte pour la qualification aux prochains Jeux olympiques de Rio 2016, Nihel Cheikhrouhou met le cap sur la Turquie :«J'ai connu des années où j'étais toute seule sur le tatami. Là, on est une équipe qui a envie, qui ose, et où, dans chaque catégorie, on peut faire très mal. Mon retour en force revient incontestablement à Skander Hachicha qui n'a cessé de me soutenir. La dernière médaille glanée en Allemagne confirme que je suis partie pour le podium à... Rio. Cependant, il faut un budget adéquat pour la préparation. Il est nécessaire que la tutelle et le Cnot me soutiennent matériellement comme pour Oussama Mellouli, Habiba Ghribi ou les Besbès. La bourse que je reçois de la part de la fédération ne couvre pas mes besoins», a souligné la championne d'Afrique Nihel Cheikhrouhou (+78 kg). Cette dernière a assez d'arguments techniques pour viser le podium aux Jeux olympiques de Rio, «ce sera un défi, un nouvel engagement olympique», a ajouté Cheikhrouhou. Depuis son retour à la compétition aux derniers Jeux méditerranéens de Turquie, Nihel Cheikhrouhou a multiplié les performances à l'échelle africaine et mondiale. Elle est assoiffée de médaille olympique. Hachicha : «Le Cnot et la tutelle doivent couvrir sa préparation» De son côté, Skander Hachicha, président de la FT de judo, estime que «Nihel revient de loin. Après avoir décidé de prendre sa retraite, je l'ai supliée de revenir à la compétition, surtout que j'ai confiance en ses moyens. C'est une judoka complète et parfaite. Je crois que j'ai gagné mon pari. Il ne faut pas oublier que Nihel Cheikhrouhou est classée à la 4e place mondiale. Je suis très optimiste pour Rio. Mais j'estime que sans l'aide matérielle de la tutelle et du Cnot, notre championne ne peut pas avoir une bonne préparation pour les Jeux olympiques de Rio 2016». A bon entendeur, salut.