Ghraïri quittera l'équipe après l'arrivée de Carderon C'est plutôt une séparation à l'amiable entre le CSS et son entraîneur, Ghazi Ghraïri, qui sera de mise. Les deux parties sont convenues que les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre cette mission entamée il y a presque sept mois, soit juste à l'issue de l'élimination de l'équipe de la course au titre continental de la Champions League en septembre dernier. Ghraïri a, certes, réussi à monter une nouvelle équipe après le départ de pas moins de six titulaires vers d'autres cieux. Mais la manière avec laquelle celle-ci s'est comportée au cours des dernières sorties n'a pas été convaincante, et ce, de l'avis des supporters. Trop de ratages ici et là. Et des résultats plutôt en dents de scie qui l'ont reléguée à la quatrième place du classement de la Ligue 1. Mais sur un siège éjectable, Ghraïri a préféré se retirer de ses fonctions à la tête de l'équipe, de son propre gré, laissant toutefois aux responsables du club le temps qu'il faut pour dénicher l'oiseau rare, capable de mener l'équipe à bon port. Laisser le temps au temps C'est ce qu'il a confié lors d'un point de presse tenu jeudi dernier en compagnie du premier vice-président du club, Moncef Khemakhem. Tous deux avaient laissé entendre qu'il faut laisser le temps au temps pour surmonter certains accrocs qui hypothèquent pour le moment la marche de l'équipe. Moncef Khemakhem a fait part des démarches entreprises pour enrôler un nouveau technicien à la hauteur de la tâche qui l'attend: «Aussi, avons-nous multiplié les contacts, tout comme les investigations, pour dénicher l'oiseau rare capable de donner un nouvel élan à l'équipe», a-t-il précisé. De son côté, Ghazi Ghraïri s'est déclaré convaincu que le meilleur est à venir pour un ensemble en pleine phase de restructuration, après les recrutements ciblés effectués au cours du dernier mercato : «Je ne peux, en tant que supporter assidu du club, laisser l'équipe dans la tourmente, à un moment où elle a le plus besoin de stabilité et de quiétude pour progresser. Aussi, ai-je décidé de reporter mon départ jusqu'au moment où mon suppléant entamera son bail avec l'équipe», a-t-il souligné. Carderon, le plus proche Dans ce contexte, des contacts sont entrepris par les dirigeants sfaxiens avec certains techniciens, dont le curriculum vitæ est des plus solides. Ceux-ci sont tous de nationalité étrangère. Mais le plus cité pour le moment est le Français Patrice Carderon, qui entraîne actuellement «le Tout-Puissant Mazembe». Il sera à Sfax a priori le 5 avril prochain, date du match retour que disputera le CSS contre l'équipe togolaise Semassi Sokodie pour le compte des seizièmes de finale de la Champions League au stade M'hiri. Il suivra de près l'évolution de son éventuelle nouvelle équipe et paraphera par la suite le contrat qui le lierait au club.