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Une société de démocratie, de pluralisme et des droits de l'Homme Le Chef de l'Etat préside une cérémonie à l'occasion du 53e anniversaire de la fête de la République
Considération à tous ceux qui ont contribué à l'instauration du régime républicain dans notre pays et au raffermissement de ses attributs, et en tout premier lieu au Leader disparu Habib Bourguiba, le fondateur et le premier Président de la République Un projet de loi à l'effet de permettre aux partis de l'opposition, durant le mandat municipal en cours, d'être représentés dans la proportion de 25% de leurs membres au sein des conseils régionaux, à condition d'avoir déjà des représentants dans les conseils municipaux dans la région concernée, et cela outre leurs représentants membres de la Chambre des Députés Présence des membres du Parlement des jeunes, en qualité d'observateurs, au sein des conseils régionaux de développement et des conseils supérieurs en charge de domaines en rapport avec les questions intéressant les jeunes Joindre les membres du Parlement des jeunes à la composition des forums régionaux des jeunes Des séances de dialogue qui réuniront les membres du gouvernement et les jeunes parlementaires, à l'intérieur de l'enceinte de la Chambre des Députés, pour débattre des thèmes qui retiennent l'attention des jeunes Le Président Zine El Abidine Ben Ali a présidé, hier matin, une cérémonie organisée à l'occasion de la célébration du 53e anniversaire de la proclamation de la République, au cours de laquelle le Chef de l'Etat a donné le coup d'envoi du Parlement des jeunes. Le Président de la République a prononcé, en cette glorieuse occasion, un discours dans lequel il a affirmé que la fierté qu'inspirent la Tunisie, ses titres de gloire et ses acquis, la fidélité qui lui est vouée et la volonté de la défendre n'ont d'égal que le souci d'aller de l'avant dans la voie de l'avenir, avec un surcroît de confiance, d'optimisme et de détermination, afin de parcourir d'autres étapes sur le chemin de la réussite et de l'invulnérabilité. Le Chef de l'Etat a souligné, dans ce contexte, que la Tunisie doit occuper la place la plus élevée et la plus noble dans le coeur et l'esprit des jeunes, qui doivent lui vouer toute la fidélité, tout le dévouement et tout l'esprit de sacrifice qu'elle mérite, indiquant que les Tunisiennes et les Tunisiens, quelle que soit la génération à laquelle ils appartiennent et en tout lieu où ils se trouvent, doivent avoir le sentiment que la Tunisie est constamment présente en leur âme et qu'ils sont tenus, envers elle, à des devoirs et à des obligations. Le Président de la République a réaffirmé le pari fait sur les jeunes, sur les partis politiques nationaux, sur les institutions constitutionnelles et sur les composantes de la société civile, en général, pour approfondir la perception de ces constantes et leur assurer la mobilisation requise, rappelant que la défense de l'intégrité de la Tunisie et l'obligation de faire face à toute méprise ou à toute malfaisance dont elle viendrait à être la cible, ne sont pas l'apanage de l'Etat uniquement mais également la responsabilité et le devoir de toute Tunisienne et de tout Tunisien. Le Président Ben Ali a, à cette occasion, annoncé de nouvelles décisions qui visent à raffermir le processus d'enracinement de la démocratie et du pluralisme, dont notamment la présentation d'un projet de loi à l'effet de permettre aux partis de l'opposition, durant le mandat municipal en cours, d'être représentés dans la proportion de 25% de leurs membres, au sein des conseils régionaux, à condition d'avoir déjà des représentants dans les conseils municipaux dans la région concernée, et cela outre leurs représentants membres de la Chambre des Députés. Il a, également, annoncé dans son discours plusieurs autres décisions dont la majorité a été réservée aux jeunes et au renforcement de leur participation à la vie publique, à l'instar de celles relatives à la consécration de la présence des membres du Parlement des jeunes, en qualité d'observateurs, au sein des conseils régionaux de développement et des conseils supérieurs en charge de domaines en rapport avec les questions intéressant les jeunes, à l'organisation des séances de dialogue qui réuniront, toutes les fois que le besoin s'en fera sentir, les membres du gouvernement et les jeunes parlementaires, à l'intérieur de l'enceinte de la Chambre des Députés, pour débattre des thèmes qui retiennent l'attention de ces jeunes. Cette cérémonie a été marquée par la présence des membres du Parlement des jeunes, dont l'entrée en activité a été ordonnée par le Chef de l'Etat. Le Président de la République a reçu à cette occasion les voeux des hauts cadres de l'Etat, des militants et de nombreuses personnalités nationales, avant de rencontrer Samir Ben Chaâbane, président du Parlement des jeunes, et Kenza Refai et Béchir Litaiem, vice-présidents de cette instance, qu'il a félicités de la confiance placée en eux par leurs collègues, tout en leur prodiguant, ainsi qu'à l'ensemble des membres du Parlement, ses encouragements, afin que cette jeune institution consultative puisse accomplir, au mieux, la mission qui lui est dévolue. La cérémonie s'est déroulée en présence du Premier ministre, des présidents de la Chambre des Députés et de la Chambre des Conseillers, des membres du Bureau politique du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), des membres du gouvernement, du Mufti de la République et des membres de la Chambre des Députés et des Conseillers. Y ont, également, été conviés les secrétaires généraux des partis politiques, les présidents des organisations nationales, des corps constitués et des conseils consultatifs, ainsi que de nombreux hauts cadres et militants. Le Président de la République a prononcé, à cette occasion, un discours dont voici le texte intégral: «Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Citoyennes, Citoyens, Notre pays célèbre en ce jour, le cinquante-troisième anniversaire de la proclamation de la République. C'est là une date historique privilégiée grâce à laquelle nous nous remémorons, avec fierté et orgueil, toute l'importance de cet acquis national qui était venu consacrer la souveraineté du peuple et constituer le meilleur couronnement de l'épopée de la lutte nationale pour l'indépendance et la liberté. En ce glorieux anniversaire, nous réaffirmons, également, notre considération à tous ceux qui ont contribué à l'instauration du régime républicain dans notre pays et au raffermissement de ses attributs, et en tout premier lieu au Leader disparu Habib Bourguiba, le fondateur et le premier Président de la République. Citoyennes, Citoyens, La fierté que nous inspirent notre pays, ses titres de gloire et ses acquis, la fidélité que nous lui vouons et notre volonté de le défendre n'ont d'égal que notre souci d'aller de l'avant dans la voie de l'avenir, avec un surcroît de confiance, d'optimisme et de détermination, afin de parcourir d'autres étapes sur le chemin de la réussite et de l'invulnérabilité. Dès les premiers jours du Changement, nous nous sommes attelés à sauver la République de certaines déviations qui l'entachaient, à réhabiliter ses valeurs et ses principes et à faire prévaloir la souveraineté du peuple et le respect de sa volonté. Tout au long des deux décennies écoulées, nous avons œuvré à consolider les fondements de l'Etat de droit, des institutions et des libertés, dans le cadre de notre projet politique qui a pour finalité d'édifier une société de démocratie, de pluralisme et des droits de l'Homme. L'amendement constitutionnel de l'année 2002 a constitué une étape avancée dans cette direction, dès lors qu'il nous a permis d'ouvrir de larges perspectives pour la consolidation des fondements du régime républicain, et la promotion de la vie politique dans notre pays, en harmonie avec le degré de maturité et d'évolution atteint par notre peuple. Le pluralisme est de la sorte devenu dans notre pays une réalité politique bien enracinée dans les textes comme dans la pratique, tant nous nous préoccupons de la raffermir et de la promouvoir à chaque nouvelle étape, en vue d'élargir l'aire de participation et de renforcer la présence des partis nationaux et des composantes de la société civile dans la vie publique. En consécration de ce choix, tout particulièrement au plan local, nous ordonnons de présenter un projet de loi à l'effet de permettre aux partis de l'opposition, durant le mandat municipal en cours, d'être représentés dans la proportion de 25% de leurs membres, au sein des conseils régionaux, à condition d'avoir déjà des représentants dans les conseils municipaux dans la région concernée, et cela outre leurs représentants membres de la Chambre des Députés. Nous avions réaffirmé cette option intangible dans notre programme pour l'avenir «Ensemble, relevons les défis», et son contenu s'est cristallisé notamment à travers la création d'un Parlement des jeunes, une initiative sans précédent dans l'histoire de la Tunisie, et qui illustre le pari constant que nous faisons sur les jeunes, la confiance que nous plaçons en eux, et le souci que nous avons de diversifier les opportunités de dialogue et de participation à leur profit, dans tous les domaines. La célébration de la Fête de la République nous offre la meilleure opportunité pour donner, avec la bénédiction de Dieu le Tout-Puissant, le coup d'envoi du Parlement des jeunes, en sa session inaugurale qui se tient à titre exceptionnel en vertu de l'article 12 de la loi relative à cette instance. Tout en prenant acte, avec satisfaction, de l'ambiance démocratique qui a présidé à l'élection des membres du Parlement des jeunes et permis aux jeunes des différents partis parlementaires de choisir leurs représentants au sein de cette instance, dans un climat de liberté et de responsabilité, je tiens à présenter mes vives félicitations à tous les membres du Parlement des jeunes, qui ont gagné la confiance de leurs électeurs, et à leur souhaiter la pleine réussite dans leur nouvelle mission. Aujourd'hui, nos jeunes sont en droit d'être fiers d'avoir un parlement pluraliste qui reflète la diversité de leurs appartenances politiques et intellectuelles, à l'instar de l'ensemble de nos institutions législatives et de nos structures consultatives. C'est ce qui illustre l'attachement de la Tunisie à l'option démocratique, et souligne l'évolution, d'une manière pondérée et sûre, de la vie politique du pays, qui tient compte de nos réalités et de nos spécificités, loin de toutes circonstances contraignantes et de toutes expériences stéréotypées. Nous avons constamment œuvré à propager la culture de la participation, et à élargir le champ du dialogue et de la consultation, tout particulièrement entre les jeunes, afin qu'ils apportent leur contribution à l'impulsion du processus de la modernité et de l'évolution dans notre pays, avec toute la volonté sincère et l'énergie créatrice dont ils sont porteurs. Nous voulons de nos jeunes qu'ils soient à l'avant-garde des forces constructives qui servent et enrichissent leur patrie, et qu'ils constituent le rempart inexpugnable de la patrie et une force motrice bien inspirée dans tous les domaines. Le Parlement des jeunes sera une institution consultative vouée à la consécration de la culture du dialogue, de la modération et de la tolérance parmi nos jeunes, et à l'initiation à l'exercice des principes de la Constitution et des valeurs républicaines. J'appelle, à cet égard, le Parlement des jeunes à examiner les thèmes qui intéressent le présent et le devenir de notre société, dans le cadre d'une participation collective au contenu riche, puisant dans diverses sources et ciblant des objectifs cohérents, à l'instar de leurs aînés au Parlement. J'appelle également cette nouvelle instance à porter particulièrement son attention sur les thèmes et les préoccupations qui concernent surtout les jeunes, afin de les étudier soigneusement et de présenter les idées et suggestions qu'elle juge utiles et pertinentes à leur sujet et qui ne manqueront pas de bénéficier de toute notre attention et de notre suivi. En confirmation de cette communion permanente avec nos jeunes, que ce soit en étant constamment à l'écoute de leurs préoccupations, ou en renforçant leur présence au sein des divers conseils et instances, ou encore à travers l'approfondissement de leurs expériences et l'extension du champ de leurs préoccupations, nous ordonnons de consacrer la présence des membres du Parlement des jeunes, en qualité d'observateurs, au sein des conseils régionaux de développement et des conseils supérieurs en charge de domaines en rapport avec les questions intéressant les jeunes. Nous annonçons, en outre, notre décision de joindre les membres du Parlement des jeunes à la composition des forums régionaux des jeunes et nous appelons, en cette circonstance, à entamer la préparation du cadre juridique qui les régit. Nous ordonnons, également, d'organiser des séances de dialogue qui réuniront, toutes les fois que le besoin s'en fera sentir, les membres du gouvernement et les jeunes parlementaires, à l'intérieur de l'enceinte de la Chambre des Députés, pour débattre des thèmes qui retiennent l'attention de ces jeunes. Je recommande aussi au Parlement des jeunes d'accorder toute l'attention qu'elles méritent aux relations extérieures, afin de faire connaître nos choix et nos acquis et de nouer des liens de connaissance mutuelle et d'amitié avec toutes les instances similaires de jeunes de par le monde, consacrant ainsi la foi que nous avons en l'utilité de la communication avec autrui et du dialogue équilibré entre les divers peuples, cultures et civilisations. La place des jeunes restera un point cardinal de nos choix et de nos orientations. Nous sommes fiers de la sollicitude dont nous entourons nos jeunes, aux plans éducatif, social, culturel, sportif et politique, tout autant que du grand nombre d'écoles, lycées, facultés, institutions, centres, espaces, stades et équipements dont nous les dotons ainsi que des encouragements et incitations que nous leur prodiguons pour favoriser parmi eux la propension à la créativité et à la distinction. Nous sommes, également, fiers de la confiance réciproque que nous entretenons avec nos jeunes et de la tradition de dialogue que nous avons instaurée avec eux, et notamment des consultations successives des jeunes que nous avons organisées parallèlement à l'élaboration des plans de développement et qui constituent désormais des traditions permanentes dont bénéficient nos jeunes par rapport à bon nombre de pays de par le monde. Le dialogue avec les jeunes qui s'est déroulé tout au long de l'année 2008 aura été une initiative sans précédent dans notre environnement régional et international, et a été couronné par l'adoption d'un Pacte national de la jeunesse qui est, aujourd'hui, une référence pour les générations montantes en matière d'engagement au service de la patrie et de dévouement à la défense de ses intérêts et au renforcement de son progrès et de sa prospérité. La Tunisie doit occuper la place la plus élevée et la plus noble dans le cœur et l'esprit de nos jeunes, qui doivent lui vouer toute la fidélité, tout le dévouement et tout l'esprit de sacrifice qu'elle mérite, sa dignité étant aussi la leur, son invulnérabilité conditionnant la leur et la garantie de son présent et de son devenir impliquant les leurs. L'amour de la patrie est une foi inébranlable qui ne peut, en aucun cas ni en aucune circonstance, perdre de son ardeur ou régresser, tant il est synonyme d'honneur, d'appartenance, d'engagement, et de don de soi, en permanence et sans arrêt. Les Tunisiennes et les Tunisiens, quelle que soit la génération à laquelle ils appartiennent et en tout lieu où ils se trouvent, doivent avoir le sentiment que la Tunisie est constamment présente en leur âme et qu'ils sont tenus, envers elle, à des devoirs et à des obligations. Je tiens à rappeler à tous que la défense de l'intégrité de la Tunisie et l'obligation de faire face à toute méprise ou à toute malfaisance dont elle viendrait à être la cible ne sont pas l'apanage de l'Etat uniquement mais également la responsabilité et le devoir de toute Tunisienne et de tout Tunisien. Nous comptons, une fois de plus, sur nos jeunes, sur les partis politiques nationaux, sur les institutions constitutionnelles et sur les composantes de notre société civile, en général, pour approfondir la perception de ces constantes et leur assurer la mobilisation requise, la Tunisie étant le lien indéfectible qui unit l'ensemble des Tunisiennes et des Tunisiens, dans une communion solide et indissociable. L'année 2010 en cours reste l'année des jeunes par excellence, tant à travers la réalisation de l'enquête sur le terrain relative à la quatrième consultation des jeunes, sur le thème: «Une jeunesse apte à relever les défis», qu'à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale de la jeunesse que nous avions ordonné d'élaborer, ou la proclamation par l'Assemblée générale des Nations unies de l'année 2010 année internationale de la jeunesse, sur la base d'une initiative de la Tunisie qui a recueilli l'adhésion unanime et la considération de tous. L'année internationale de la jeunesse devant débuter le 12 août prochain, je recommande au Parlement des jeunes d'apporter une contribution privilégiée aux programmes nationaux et internationaux de cette manifestation mondiale majeure. Je l'invite à consacrer l'une de ses deux sessions ordinaires de l'année prochaine à l'examen des problèmes qui se posent sur la scène de la jeunesse mondiale. Citoyennes, Citoyens, La sauvegarde du régime républicain, la consécration de la volonté du peuple et l'action au service de la Tunisie et de son prestige constituent un devoir sacré que je continuerai d'accomplir avec dévouement et fierté, en témoignage de fidélité à notre glorieux passé et au combat des pionniers de notre mouvement national, et en concrétisation du consensus sur les constantes et les principes que notre peuple a librement choisis et que nous nous sommes tous engagés à servir et à défendre. Vive la Tunisie ! Vive la République !»