Le président Zine El Abidine Ben Ali a présidé, dimanche 25 juillet 2010, une cérémonie à l'occasion du 53ème anniversaire de la proclamation de la République. Le président de la République a prononcé, à cette occasion, un discours dans lequel, il a, d'abord, rendu hommage et affirmé la « considération à tous ceux qui ont contribué à l'instauration du régime républicain dans notre pays et au raffermissement de ses attributs, et en tout premier lieu au Leader disparu Habib Bourguiba, le fondateur et le premier Président de la République. Ensuite, après avoir précisé que dès les premiers jours du Changement, tout a été mis en uvre pour « sauver la République de certaines déviations qui l'entachaient, à réhabiliter ses valeurs et ses principes et à faire prévaloir la souveraineté du peuple et le respect de sa volonté » « Tout au long des deux décennies écoulées, nous avons uvré à consolider les fondements de l'Etat de droit, des institutions et des libertés, dans le cadre de notre projet politique qui a pour finalité d'édifier une société de démocratie, de pluralisme et des droits de l'homme. Et l'amendement constitutionnel de l'année 2002 a constitué une étape avancée dans cette direction, dès lors qu'il nous a permis d'ouvrir de larges perspectives pour la consolidation des fondements du régime républicain, et la promotion de la vie politique dans notre pays, en harmonie avec le degré de maturité et d'évolution atteint par notre peuple », a dit le chef de l'Etat en substance. Le président de la République a annoncé, par la suite une série de décisions et mesures, à savoir - La présentation d'un projet de loi à l'effet de permettre aux partis de l'opposition, durant le mandat municipal en cours, d'être représentés dans la proportion de 25% de leurs membres, au sein des conseils régionaux, à condition d'avoir déjà des représentants dans les conseils municipaux dans la région concernée, et cela outre leurs représentants membres de la Chambre des Députés. - Le coup d'envoi du Parlement des jeunes, en sa session inaugurale qui se tient à titre exceptionnel en vertu de l'article 12 de la loi relative à cette instance. « Aujourd'hui, nos jeunes sont en droit d'être fiers d'avoir un parlement pluraliste qui reflète la diversité de leurs appartenances politiques et intellectuelles, à l'instar de l'ensemble de nos institutions législatives et de nos structures consultatives. C'est ce qui illustre l'attachement de la Tunisie à l'option démocratique, et souligne l'évolution, d'une manière pondérée et sûre, de la vie politique du pays, qui tient compte de nos réalités et de nos spécificités, loin de toutes circonstances contraignantes et de toutes expériences stéréotypées », a précisé le chef de l'Etat à ce propos avant d'ajouter : « Le Parlement des jeunes sera une institution consultative vouée à la consécration de la culture du dialogue, de la modération et de la tolérance parmi nos jeunes, et à l'initiation à l'exercice des principes de la Constitution et des valeurs républicaines ». - Organisation de séances de dialogue qui réuniront, toutes les fois que le besoin s'en fera sentir, les membres du gouvernement et les jeunes parlementaires, à l'intérieur de l'enceinte de la Chambre des Députés, pour débattre des thèmes qui retiennent l'attention de ces jeunes. Le président de la République a conclu son discours en réaffirmant que la « sauvegarde du régime républicain, la consécration de la volonté du peuple et l'action au service de la Tunisie et de son prestige, constituent un devoir sacré que je continuerai d'accomplir avec dévouement et fierté, en témoignage de fidélité à notre glorieux passé et au combat des pionniers de notre mouvement national, et en concrétisation du consensus sur les constantes et les principes que notre peuple a librement choisis et que nous nous sommes tous engagés à servir et à défendre ». Dâaprà ̈s TAP