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Les énergies «propres» en panne de crédits de recherche
International
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 05 - 2015

Tous secteurs confondus, à l'horizon 2050, les ressources renouvelables devraient couvrir près de la moitié de la demande d'énergie primaire mondiale, soit quatre fois plus qu'aujourd'hui. L'éolien et le solaire photovoltaïque, en particulier, pourraient alors «assurer 22 % de la réduction annuelle des émissions [de gaz à effet de serre] du secteur de l'électricité».
A sept mois de la conférence mondiale sur le climat de Paris (COP 21), dont l'ambition est de sceller un accord universel permettant de contenir la hausse des températures à 2 °C à la fin du siècle, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié, le week-end dernier, un rapport consacré à l'innovation technologique dans le domaine de l'énergie (Energy Technology Perspectives 2015).
Là se trouve la clé de la lutte contre le réchauffement climatique, affirme Maria van der Hoeven, directrice exécutive de l'agence, qui devait présenter les conclusions de cette étude hier au ministère français de l'Ecologie. «Il existew un potentiel important et inexploité d'accélération de l'innovation dans les technologies de l'énergie», souligne le document, qui dénonce aussi l'insuffisance de l'effort public de recherche et développement en faveur des «énergies propres», autrement dit «sobres en carbone».
Accroître le rythme de l'efficacité énergétique
Pour garder le cap des 2 °C, l'intensité énergétique des économies mondiales (c'est-à-dire le rapport entre la consommation d'énergie et le produit intérieur brut, ou PIB) devrait être réduite «d'environ 60 % d'ici à 2050». Ce qui suppose de doubler le rythme annuel de l'augmentation de l'efficacité énergétique, pour le porter de 1,1 % à 2,3 %.
Dans le même temps, «la décarbonation des approvisionnements énergétiques doit être accélérée». Notamment dans les systèmes de chauffage et de refroidissement des bâtiments et des installations industrielles, qui représentent environ 40 % de la consommation finale d'énergie de la planète, devant les transports (27 %). Ces systèmes, aujourd'hui alimentés à 70 % par des ressources fossiles, sont à l'origine de 30 % des émissions mondiales de CO2. Le rapport préconise d'y réduire la part des combustibles fossiles à moins de 50 % au milieu du siècle, en faisant appel, à hauteur de plus de 40 %, aux énergies renouvelables.
Quatre fois plus d'énergies
renouvelables
Tous secteurs confondus, à l'horizon 2050, les ressources renouvelables devraient couvrir près de la moitié de la demande d'énergie primaire mondiale, soit quatre fois plus qu'aujourd'hui. L'éolien et le solaire photovoltaïque, en particulier, pourraient alors «assurer 22 % de la réduction annuelle des émissions [de gaz à effet de serre] du secteur de l'électricité».
Dans toutes les filières, l'agence prône «une approche systématique de l'innovation». C'est dans les pays émergents, Chine, Inde ou Brésil, que cette démarche «pourrait générer les avancées les plus importantes et les plus rapides dans l'optique de la lutte contre le changement climatique». Compte tenu de leur poids croissant dans la demande énergétique et l'économie mondiales, l'adoption de «procédés innovants» par ces pays pourrait être à l'origine de près des trois quarts de la réduction des émissions industrielles de CO2. Les pays riches devraient donc «appuyer les actions entreprises dans les pays émergents».
Augmenter la R&D
dans le secteur énergétique
Mais, prévient le rapport, «l'investissement actuel dans la recherche et le développement (R&D) ne permettra pas d'atteindre les objectifs climatiques à long terme». Si les dépenses publiques mondiales de R&D dans le secteur énergétique ont crû en chiffres absolus depuis la fin des années 1990, pour atteindre un montant annuel de 17 milliards de dollars (environ 15 milliards d'euros), leur part dans les dépenses totales de R&D, tous domaines confondus, a chuté de 11 %, au début des années 1980, à seulement 3 % ou 4 % depuis les années 2000.
L'effort public devrait être «au moins multiplié par trois», selon l'AIE, qui ajoute : «Les gouvernements ne seront pas en mesure à eux seuls d'assurer un niveau d'investissement dans l'énergie propre compatible avec l'objectif de 2 °C et il est donc indispensable de mobiliser les capitaux du secteur privé.»
A ces conditions, estiment les auteurs du rapport, «il est réaliste et économiquement bénéfique de se diriger vers un système énergétique à bas carbone». Et d'appeler les responsables politiques à «prendre en compte les multiples avantages que la transformation du système énergétique peut apporter à la société».


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