En plein centre de la capitale, un immeuble en pierre sis au 7, rue Ibn-Khaldoun, risque de s'effondrer à tout moment. Imaginez : l'immeuble ne tient debout que par des cales de poutres en acier, visibles de l'extérieur, au rez-de-chaussée de l'immeuble, camouflées par une bâche en plastique noire. Les indispensables piliers porteurs furent enlevés. Une situation catastrophique, l'immeuble s'est affaissé dangereusement, à tel point que les portes et fenêtres n'ouvrent plus. Dans tous les étages, les murs sont fissurés, même le carrelage au sol est touché. Cela dûment constaté par un expert. Nous demandons instamment aux autorités locales, plus précisément à la municipalité de Tunis, et à son service de la police municipale qui fait la sourde oreille et ignore nos doléances, justifiées par des écrits dûment enregistrés, d'intervenir auprès de qui de droit. Il est grand temps que les autorités compétentes se penchent sur ce cas délicat. Après une accalmie stratégique, les travaux reprennent de plus belle. Les dommages sont considérables et risquent d'avoir des conséquences désastreuses vu que les travaux sont suivis par un simple entrepreneur qui, malgré nos nombreux avertissements, ne semble pas conscient de la gravité de la catastrophe qui risque de se produire à tout moment. Une situation dramatique qui s'installe dans la durée. L'adage dit : «mieux vaut prévenir que guérir», n'est-ce pas plus sage?