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Il y a de quoi faire la différence
Formation professionnelle dans l'armée
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 05 - 2015

L'armée aura, bientôt, sa propre agence de formation
Outre la défense et l'intervention en urgence, l'armée nationale a, certes, d'autres vocations, dont en particulier la formation professionnelle. L'autre face d'une institution militaire qui n'a jamais été aussi ouverte au monde comme aujourd'hui. Au fil des dix dernières années, elle a commencé à briser le mur du silence, se donnant une image nouvelle beaucoup plus décrispée. Son dispositif de formation, bien que lancé en 1965, n'a pas réussi, jusqu'alors, à attirer suffisamment de postulants. Sauf qu'un regain de conscience peut lui permettre de recoller les morceaux.
Bientôt, l'armée nationale aura, finalement, sa propre agence de formation, à l'image de l'ATFP opérant sous la tutelle du ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi. Cette dernière est une référence en la matière, à laquelle revient l'honneur de certifier sa reconnaissance des diplômes dispensés par l'armée. Cela se fait en toute cohérence avec le système national de la formation tel que mis en place par l'Etat, depuis longtemps. En signe d'autonomie et d'autogestion, l'armée s'évertue, désormais, à remettre de l'ordre dans la maison. Et pour cause. L'œuvre de réforme de son appareil de formation n'est guère fortuite. Les révolutions font souvent la pluie et le beau temps. Ce n'est que l'an dernier qu'un tel chantier fut ainsi abordé au sein des casernes, tout en cadrant avec les directives du plan exécutif 2014-2018. Ce sur quoi repose la conception même d'apprentissage, mais aussi le concept d'intégration des nouvelles recrues. Autrefois, il n'y avait point de chance à qui que ce soit d'en bénéficier. Hormis les appelés sous les drapeaux, même s'ils n'ont pas l'intention de s'y engager pleinement. Après son service national, le jeune conscrit finit par avoir la latitude d'opter pour un cursus de formation professionnelle dans les ateliers de l'armée. Sans pour autant être obligé de poursuivre une carrière militaire.
Un chantier, une vision
Mais les temps changent. Et le besoin d'apprendre se fait de plus en plus sentir, l'ultime but étant le développement des ressources humaines et le renforcement de leurs prérequis, afin de répondre aux exigences du marché de l'emploi. Parfaire l'équation de l'offre et de la demande n'est pas toujours facile à atteindre. Quitte à retomber dans le chômage. Et par la force des choses, l'on se retrouve, alors, contraint d'accepter la reconversion comme clé d'initiation à de nouveaux métiers. A la direction des matériels roulants et d'énergie (DMRE) relevant des services militaires à Fondouk Jedid, la formation tire sa juste valeur des opportunités d'intégration qu'elle doit fournir à ses jeunes recrues. Tout un dispositif leur est consacré à trois niveaux : apprentissage professionnel, formation et programme de réhabilitation au profit des diplômés du supérieur, commencé en 2001. Trois ans plus tard, un autre mécanisme spécifique aux postulants civils s'y est encore ajouté. Et depuis, il fallait attendre jusqu'en 2011 pour adopter une nouvelle vision globale, de manière à étendre le réseau de formation et améliorer l'infrastructure de base y afférente. L'armée a voulu, à cet effet, multiplier ses centres de formation à l'échelle nationale dont le nombre était, dans un premier temps, aux alentours de neuf, destinés exclusivement à satisfaire ses propres besoins en main-d'œuvre qualifiée. Tout comme l'ATFP, une telle formation s'offre, également, dans trois niveaux, à savoir CAP, BTP et BTS. Et les spécialités sont presque les mêmes, à une différence près en matière de mode de formation adopté.
De nouveaux centres envisagés
Sur ce plan, l'armée a ses propres ateliers. Un atout lui favorisant une formation entièrement résidentielle. Sans pour autant avoir recours à son environnement extérieur, où mode en alternance rime avec milieu d'affaires. Autant le dire, la formation avec l'entreprise n'existe pas dans les établissements militaires. Et pourtant, il y a de quoi s'enorgueillir en automatisme, soudure, électromécanique automobile et bien d'autres choix aux perspectives prometteuses. Les jeunes recrues y trouvent aussi leur compte. C'est pourquoi il y a, ici, intérêt à diversifier l'éventail des offres. A commencer par l'ouverture, en 2012, à Gafsa, d'un nouveau centre de formation relevant de l'armée. D'autres sont en vue, à court terme, à Zarzis (en plongée sous-marine), à Sidi Bouzid, au Kef, Siliana, Kairouan et à Kasserine. L'armée, semble-t-il, a tout pour assurer à ses stagiaires une formation théorique et pratique, conformément aux normes nationales (ATFP). En toute cohérence avec ses partenaires pourvoyeurs de formation, en l'occurrence l'Agriculture, la Santé, le Tourisme et le secteur privé. L'effort du ministère de tutelle dans cette œuvre de réforme consiste à réorganiser tous ces centres sous une structure unifiée susceptible de garantir l'efficacité et la rentabilité requises. Sa devise est « perspectives d'avenir prometteuses ». Face à cette mutation révolutionnaire, la future agence militaire de formation précitée est, donc, appelée à faire ses preuves.


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