La situation tant au Jebel Chaambi que dans le gouvernorat de Jendouba est sous contrôle. C'est ce que les porte-parole des ministères de l'intérieur et de la défense affirment à l'unisson. Contrairement à certaines rumeurs, il n'y a pas eu de combats, mais les deux zones où se trouvent les terroristes sont bouclés. Car l'objectif est de les contenir pour éviter qu'ils ne se dispersent dans les zones urbaines environnantes où ils pourraient se livrer à la guérilla urbaine. La priorité pour le moment est donnée au bombardement des cavernes où peuvent se terrer les jihadistes. Quant aux tirs entendus, ils semblent liés aux opérations de déminage. Les terroristes seraient au nombre de 26, selon le ministre de kl'intérieur, répartis sur trois zones, la plupart sont tunisiens, car on y compterait quelques Algériens. Mais on ignore tout de leurs objectifs, ni de leur obédience, même si on pense qu'il s'agit de membres de l'AQMI. Mais ce qui intrigue et inquiète en même temps, c'est qu'ils aient pu s'installer, probablement s'entraîner et se ravitailler dans des zones, sans éveiller le moindre soupçon dans les villages environnants. Il est à souligner que la zone du Jebel Chaambi couvre 100 km2 dont 60 de forêts qui sont difficiles d'accès. Le bilan humain des opérations est de huit blessés graves, tous ayant sauté sur des mines antipersonnels. Il s'agit aussi des opérations les plus importantes engagés contre des terroristes depuis l'affaire de Soliman en 2006.