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Pour que la communication politique soit au service de la démocratie participative
Publié dans Leaders le 24 - 07 - 2013

L'intervention de l'opinion publique prend de plus en plus d'ampleur dans la marche des affaires de la nation. Les régimes démocratiques ne peuvent plus tenir sans communication de masse rapide et performante.
Les nombreux groupes de réflexions qui se sont intéressés à la question ont reconnu aux gouvernants le droit d'user des médias sous toutes leurs formes (contestée dans le cette utilisation passé par certaines écoles, devient aujourd'hui acceptable mais sous réserve de respecter certains préalables. Un facteur insolite résultant de l'émergence des nouvelles technologies de communication est venu imposer de nouveaux moyens d'expression et de nouvelles procédures pour l'exercice de la démocratie participative. Ce sont ces considérations qui vont définir le concept de cette communication politique et déterminer les domaines de son application au niveau des différents pouvoirs. Mais il a fallu un long parcours pour passer du concept de la démocratie directe à la démocratie participative.
1. De la démocratie directe à la démocratie partcicpative
La démocratie directe était le mode de gouvernance dans la Grèce Antique où les décisions étaient prises dans le cadre de conseils populaires auxquels les citoyens participaient en permanence. Mais cette forme de gouvernance avait présenté des inconvénients majeurs dont la lenteur des prises de décisions ainsi que la discrimination des femmes, l'exclusion des ouvriers (qui doivent d'abord travailler pour nourrir leur progéniture) et l'élimination des esclaves.
C'est l'échec de cette expérience qui avait conduit à l'instauration du système de la représentativité parlementaire et municipale. C'est l'évolution sociale durant des siècles et l'émergence des TICs durant les dernières décennies qui ont bouleversé la situation.
Les pouvoirs législatifs seraient les premiers bénéficiaires du développement du phénomène de la cybergouvernance (qui est un concept plus vaste que le cybergouvernement). Ainsi on a pu développer les services d'information, mobiliser l'opinion, influencer les processus de décision. En généralisant les consultations et en favorisant les forums de discussion, les parlements seraient devenus les véritables supports de la démocratie participative. Il s'agit d'un nouveau type de communication par laquelle les citoyens peuvent à travers les réseaux sociaux exprimer leurs opinions, suivre les débats et l'image, participer à l'élaboration des textes de loi, poser des questions et résoudre les problèmes juridiques qu'ils rencontrent dans la vie quotidienne. Ils prennent ainsi une emprise réelle sur à la vie parlementaire et l'exercice d'une pseudo démocratie directe.
On peut affirmer que le recours aux réseaux numériques a facilité à la fois quatre opérations:
- la communication entre les gouvernements et les parlements
- la communication entre les parlementaires et les citoyens
- la communication entre les parlementaires et les médias
- le stockage et l'exploitation de l'information sans limite
2. Les caractéristiques de la démocratie participative
Si l'on consulte les nouveaux dictionnaires ou les sites d'internet on comprend que la démocratie participative désigne l'ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d'augmenter l'implication des citoyens dans la vie politique et d'accroître leur rôle dans les prises de décision. Cette notion s'inspire des concepts qui ont été mis en place à partir des années 1960 dans les nombreuses entreprises afin d'améliorer l'organisation des postes de travail (management participatif).
Par rapport à la démocratie représentative et à la démocratie directe, la démocratie participative se présente comme un système mixte dans lequel le peuple délègue son pouvoir à des représentants mais conserve le pouvoir de se saisir lui-même de certaines questions à caractère urgent ou catastrophique. Les caractéristiques d'une démocratie participative se définissent par l'extension du droit de vote et de sa fréquence, assortie de l'initiative législative via la concertation dynamique, sous forme de débats libres, de pétitions et de grands rassemblements populaires.
Un système de démocratie participative sera d'autant plus reconnu que toutes les mesures décidées sont acceptables par la grande majorité des personnes concernées et vont dans le sens du "bien commun".
Les approches présentées sont diverses et riches d'enseignement. La démocratie participative et le débat public sont des processus d'échange et de partage qui aident à la définition et à la mise en œuvre de l'action publique tant à l'échelle nationale que locale. Ils contribuent à l'édification d'une culture commune. Le concept de la démocratie participative est aujourd'hui une réalité incontournable. Cette nouvelle forme d'expression a été même pour certains théoriciens, le justificatif de la dernière opération de redressement du parcours de la révolution Egyptienne.


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