Paris- De notre envoyé spécial – « J'ai hâte à terminer mes soins et réadaptations en France, pour retourner en Tunisie, reprendre le combat contre le terrorisme et m'investir dans la formation ». Le lieutenant Bassem Belhaj Yahya, des commandos de la Garde nationale, mutilé d'une jambe, il y a un an, jour pour jour au Chaambi, affiche un moral d'acier. Il avait sauté, le deuxième jour de l'attaque au Chaambi, sur une mine qui lui a fait perde sa jambe gauche et touché sa jambe droite. Après des soins intensifs en Tunisie, il est admis depuis deux mois à l'hôpital Percy à Clamart, pour la pose d'une une prothèse et des soins de réadaptation. Reçu par le chef du gouvernement, Mehdi Jomaa, à l'ambassade de Tunisie à Paris, Bassem tenait à lui exprimer un message de gratitude et de détermination. Gratitude pour l'attention et la prise en charge dont il bénéficie et détermination à servir la patrie et contribuer de toutes ses énergies à la lutte contre le terrorisme. Agé de 37 ans, père de deux fille, il s'impatiente de retrouver à El Aouina, son groupe de commandos à la Garde nationale. « Déjà très engagé dans ce combat, je le suis encore plus aujourd'hui. Mon séjour et mes soins en France m'en donnent de nouveaux ressorts ». Une vraie leçon de courage et de patriotisme.