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Un grand peuple cherche élite à sa mesure
Publié dans Leaders le 07 - 07 - 2015

La Tunisie ne sera jamais déstabilisée parce que la Tunisie est un peuple.
On peut déstabiliser un régime et on peut faire de sorte que ce pays piétine pendant des années mais de là à effacer le subconscient et le conscient tunisien il faudrait une bombe atomique ou plusieur bombes atomiques pour l'effacer de la carte complétement.
Tant qu'il y a un Tunisien le peuple Tunisien restera.(Hassan II Roi du Maroc)

Le 2 novembre 2014, les Tunisiens munis de leur précieuse carte d'électeur étaient tous unis comme un seul homme,on était plein d'espoir pour cette terre qui nous a vu naître et qui a vu naître nos parentset nos grands-parents.
L'homme élu semblait être celui qu'il nous fallait pour mettre le pays sur les rails de la bonne gouvernance.
Aujourd'hui, plus que six mois que Beji Caïd Essebsi préside aux destinées de la Tunisie et notre pays n'a jamais été dans un tel état de déchéance.
Mon pays va mal très mal il risque de replonger dans le chaos alors qu'il avait pris le chemin de la paix ce qui est plus grave c'est que la crise politique se passe dans l'indifférence générale Je ne comprends plus nos politiciens, nos dirigeants et surtout les intellectuels de mon pays face à leur mutisme par rapport à ce danger qui nous guette. Aucune action véritable et concrète au service de la nation n'a été entamée pour éradiquer cette tare pesante qui s'amplifie.

Aujourd'hui chacun reste passif face à ces problèmes qui risquent de plonger notre pays dans le désordre si rien n'est fait dans les plus brefs délais. Cette situation chaotique se fait bel et bien sentir dans la rue par le comportement du citoyen qui montre son mécontentement, son indiscipline et surtout sa tristesse face à une chose qu'il ne contrôle pas.
Aujourd'hui il y a un relâchement omniprésent dans notre pays qui handicape de plus en plus notre administration et nos entreprises Il s'aggrave de jour en jour parce que l'Etat hésite trop à prendre les mesures nécessaires pour le contrer.

En votant Caïd Essebsi les Tunisiens voulaient une rupture quant aux pratiques d'antan, et non le recyclage de celles ci, ils voulaient un Etat fort et à même de prendre les décisions qu'il faut, mais pas un Etat qui se cherche et qui au lieu de trouver des solutions, retarde le processus et lance en cas de besoins des demis mesures.
Lorsqu'un pays est malade, on s'attend toujours à ce que son président réagisse, de façon très rationnelle et différentegrâce à ses compétences.
Louis Latzarus disait que « en démocratie la politique est l'art de supprimer les mécontentements »
Hélas, notre Tunisie périt dans ses douleurs sociales et dans sa mélancolie économique le pays tombe malade, et le présidentprescrit toujours des médicaments pour calmer les douleurs. Le mal peut être atténué, mais les virus qui causent la maladie continuent de circuler en nous.

Si on ne change pas nos visions, mentalités et surtout le modèle politique, le bateau va couler en emportant tout le monde.
La pauvreté s'accentue de plus en plus, mais surtout nos jeunes notre richesse de demain souffrent au plus profond d'eux dans leur propre intimité sans encadrement sans assistance sans aide ils sont laissés à eux même sans emploi après plusieurs années d'études supérieures alors comme ils ont du temps à écouler sans occupations, ils sont exposés à la drogue, à la prostitution et aux actes de vandalisme le jeune aujourd'hui ne sait plus à quel saint se vouer et ne vit que le présent pour espérer survivre dans un futur non assuré.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
L'heure est à la sonnette d'alarme. Tout le monde doit réagir à cette situation pour ne pas laisser notre Tunisie dans le chaos.
Mon Président va bien et mon pays va mal
Arrivé à Carthage, Le président a promis que l'année 2015 sera, par excellence, celle du travail et de l'effort, et celle de la stabilité, de la consolidation de l'autorité de l'Etat et du rétablissement de la confiance en les institutions.
Mais rien de tout cela n'a été fait.
Aujourd'hui l'état de grâce est terminé, le Président et son équipe doivent comprendre que le temps est précieux et que nous ne pouvons plus attendre !
Moncef Kamoun


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