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Qui est Héla Cheikhrouhou, ministre des Mines, de l'Energie et des Energies renouvelables
Publié dans Leaders le 20 - 08 - 2016

Elle revient de Séoul (Corée) où elle a assuré depuis 2013 la mise en place du Fonds vert pour le climat (Green Climate Fund, CGF). Héla Cheikhrouhou, longtemps qui vient d'être nommée jouit d'une grande notoriété internationale. Longtemps directrice du département Energie, Environnement et Changement climatique à la Banque africaine de développement (BAD), elle avait officié successivement à la Citibank, en Tunisie et au Maroc, à la Banque mondiale, à Washington, couvrant l'Amérique Latine et, depuis six ans, à la BAD. Un parcours exceptionnel.
Elle se voyait enseignante…
Enfant, elle jouait à la maîtresse d'école. Ses deux sœurs voulaient faire médecine et ont réalisé leur ambition, alors que Héla se croyait destinée à l'enseignement. Le père, ingénieur pétrolier, directeur à la Sitep, laissait s'épanouir les vocations, gardant l'œil avec la maman sur la réussite scolaire. Avec brio, elle décrochera son bac au Lycée d'El Menzah 6, puis sera major de sa promotion à la sortie de l'IHEC Tunis, en 1994. Du coup, une bourse de l'ACDI lui est offerte pour préparer un mastère au Canada. Cap alors sur HEC Montréal où elle obtiendra en 1996 son mastère en finance. «Je comptais préparer un doctorat, dit Héla Cheikhrouhou à Leaders, mais me voilà séduite par un poste à la Citibank Tunis en plein développement. Retrouver le pays et la famille tout en travaillant dans l'une des plus grandes banques au monde, difficile d'y résister».

Elle y fera alors ses premières armes et une fois bien rompue aux ficelles du métier, la voilà affectée au Maroc promue trésorière et deviendra vice-présidente pour la gestion des risque des marchés financiers en Afrique du Nord. Son séjour à Casablanca sera aussi intensif qu'agréable. Elle mettra à profit le peu de temps qu'elle pouvait s'offrir pour apprendre l'espagnol, une langue qui lui sera utile comme on le saura plus tard. Sept ans se seront écoulés à la Citibank, et une nouvelle opportunité s'offre à Héla. La Banque mondiale lui propose de rejoindre au siège à Washington DC ses équipes en charge du développement du secteur financier pour la promotion du secteur privé en Amérique Latine. Ça tombe à pic, la connaissance de l'Espagnol en plus. Quatre ans durant, elle s'emploiera à l'amélioration de l'accès des entreprises privées dans la région aux marchés financiers. Une expérience enrichissante et inoubliable.
A la BAD
Tunis est à nouveau à l'horizon. Prenant les destinées de la BAD, le président Kaberuka a introduit des changements structurels prometteurs et lancé le recrutement de spécialistes dans divers domaines de pointe, utiles pour l'Afrique. Une fois de plus, Héla Cheikhrouhou n'a pas résisté à l'appel de Tunis et de la BAD, une institution en pleine restructuration qui se donne de grands défis à lever et s'y emploie. Elle sera directrice de la Division des infrastructures au sein du département du Secteur privé, avant d'être promue en 2010 directrice du département de l'Energie, Environnement et Changement climatique. «Elle est responsable de la croissance significative du financement de projets dans les domaines de l'énergie, du transport et des TIC», consigne la BAD dans ses registres.

«Avec le recul, confie-t-elle, je me rends compte que c'était le bon choix à faire, encore une fois. Même si la Banque mondiale et Washington DC me manquent. A la BAD, par rapport à la Banque mondiale, c'est plus compact, on a une plus grande marge de manœuvre, le président nous assure de son plein soutien et j'ai eu la chance de travailler avec deux vice-présidents exceptionnels. Cela facilite notre tâche et nous laisse plus proches du client, toujours à son écoute».
Le grand défi à Séoul
Tout est à faire pour Héla Cheikhrouhou, à Séoul, choisie, à l'issue d'une sélection serrée, directrice exécutive du CGF. Du haut de la tour iTower qui donne, au cœur de Sangdo, sur la baie d'Incheon, où elle établira ses quartiers généraux, elle devra faire preuve rapidement d'efficacité. Pour mieux comprendre l'importance de cette nomination, un flashback sur le CGF est utile. Lancé en 2010 lors de la 16e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), tenue à Cancún (Mexique), le Fonds est né officiellement en 2011 lors de la conférence sur le climat de Durban, en Afrique du Sud. Objectif : aider les pays en développement particulièrement vulnérables aux changements climatiques à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du changement climatique. La communauté internationale a promis d'y contribuer progressivement jusqu'à atteindre 100 milliards de dollars par an à l'horizon 2020. Bref, ce fonds qui réunit près de 200 Etats membres sera en quelque sorte la banque mondiale du climat.

Son bilan est largement positif. Tunis la réclame. Bon vent!


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