Près d'un jeune Tunisien sur deux issu de quartiers populaires « est dans un processus de réflexion sur la migration », et un sur trois se dit prêt à émigrer clandestinement si la situation l'impose, selon une étude du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). Ce sondage a également confirmé le peu d'intérêt des jeunes pour la politique puisque 13% seulement des sondés ont participé à des manifestations organisées par des partis politiques ». La moitié a abandonné sa scolarité au niveau du secondaire, tandis que 17% ne sont pas allés au-delà de l'école primaire. Environ un quart (24%) sont au chômage, et parmi eux 70% affirment rechercher un travail.