Erevan, Arménie – De l'envoyé spécial de Leaders, Taoufik Habaieb. ‘'La bataille des dames'' n'aura pas lieu. Le VXIIème Sommet de la Francophonie qui commence ce jeudi devant statuer notamment sur le poste de secrétaire générale de la Francophonie, optera pour le consensus. Candidate à sa propre succession en tant que secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada risque d'y perdre toute chance, face à la ministre rwandaise des Affaires étrangères et de la Coopération internatioanle, Louise Mushikiwabo. Le soutien de son pays vient de lui faire défaut. Coup sur coup, les premiers ministres du Québec et du Canada ont déclaré se rallier au consensus général, c'est-à-dire celui qui se dégage en faveur de Louise Mushikiwabo. Le vote qui aura lieu vendredi confirmera à de très fortes chances son élection. Des liens forts avec la Tunisie Avant d'être appelée par le président Paul Kagamé pour diriger la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo était directrice au sein de la BAD, lors de sa relocalisation à Tunis. C'est ainsi qu'elle a passé ce qu'elle ne cesse de qualifier de ‘'très agréables années en Tunisie'', évoquant les nombreux amis qu'elle y compte et avec lesquels elle est restée toujours en contact. Tout récemment, elle était à Tunis où elle s'était entretenue de son projet pour l'OIF avec le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jihanoui, avant d'être reçue par le président Béji Caïd Essebsi.