La 51ème session ordinaire de la Cour africaine des Droits de l'homme et des Peuples a demarré aujourd'hui à Tunis et se poursuivra jusqu'au 7 décembre. La CAFDHP est une cour régionale créée par les pays africains afin d'assurer la protection des droits de l'homme et des peuples, des libertés et des devoirs en Afrique. Elle complète et renforce les fonctions de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples. Lors de la cérémonie d'ouverture de la session, le Président de la Cour, Sylvain Oré, a donné un aperçu sur cette institution créée en 2006 et qui prononcé son premier arrêt en 2009. Il a rappelé l'important rôle joué par la Tunisie en tant que pionnière de la démocratisation en Afrique. ,Membre de cette cour depuis 2014, Rafaâ Ben Achour, nous a précisé que notre pays fait partie du cercle restreint des 8 pays qui ont ratifié la déclaration spéciale reconnaissent la compétence de la Cour africaine pour permettre aux citoyens de la saisir directement. À ce jour, seulement le Benin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Malawi, le Mali, la Tanzanie et la Tunisie ont adopté cette déclaration.