La littérature sur ce sujet est abondante, j'y compte d'ailleurs de nombreuses contributions. Je ne vais donc pas m'y attarder davantage. Le lecteur curieux pourra trouver sur le présent site certains liens. Je souhaite ici, en revanche, insister sur deux facteurs, qui restent à mes yeux les vrais moteurs pour redynamiser l'activité productive et économique : * il faut en urgence se mettre au travail: le Tunisien doit comprendre que la production et l'accumulation de la richesse dépendent presque exclusivement de sa participation directe dans la dynamique de la production nationale et du niveau de sa consommation en produits locaux. La productivité du tunisien (facteur travail) doit augmenter. En langage purement économique : Nous devons réaliser des rendements d'échelle croissant. Notre salut réside là ! * il faut aussi limiter drastiquement les importations en produits étrangers dont la production est assurée localement. Le Tunisien doit nécessairement consommer "tunisien". Ainsi, l'augmentation de la production de la richesse, au même temps que l'augmentation de la consommation, se traduira, selon toute logique, par la réalisation des économies d'échelles. Autrement dit, les prix vont baisser et la compétitivité de nos produits nationaux s'améliorera. Par voie de conséquence, le dinar ne peut que reprendre des couleurs !
