Après la énième incursion sanglante de groupes salafistes violents, dont la dernière en date a failli coûter la vie à un commandant de la Garde nationale victime d'un coup de hache qui a nécessité une opération chirurgicale d'urgence, le ministère de l'Intérieur a fini par hausser le ton. Il annonce, dans un communiqué publié lundi sur sa page Facebook, son intention d'engager des poursuites judiciaires contre quiconque se rendrait coupable de violation de la loi en se substituant aux autorités compétentes ou en édictant ses propres lois eattaque Le ministère de l'Intérieur envisage de poursuivre ceux qui transgressent les lois en charchant à se substituer à l'Etat pour imposer ses propres lois. Désormais, nul ne pourra prétendre à quelque immunité que ce soit, souligne le ministère affirmé qu'il ne ménagera aucun effort pour traquer les auteurs d'agressions contre des agents et cadres des forces de sécurité intérieures et les traduire en justice. Le ministère rend par ailleurs un vibrant hommage aux forces de l'ordre, soutenus par l'armée nationale, pour leurs efforts dévoués qui ont permis un déroulement normal des récentes fêtes, faisant une mention spéciale des agents et cadres victimes d'agressions violentes, dont le commandant de la Garde nationale Wissem Ben Slimène, chaf du district de la sécurité publique du gouvernorat de la Manouba, victime samedi dernier d'une grave agression dans l'exercice de ses fonctions. Selon le porte-parole du syndicat des agents de l'ordre, 600 agents ont été agressés en trois mois.