On se demande comment les prix des boissons sont tarifés dans les cafés notamment ceux qui se trouvent dans des endroits achalandés et huppés tels quesur l'avenue Habib Bourguiba, à El Menzah, le Lac ou Ennasr, entre autres. Vous pouvez payer un simple thé à la menthe,1D ou 1,5 Dà la terrasse de l'un de ces cafés qui s'étendent le long des trottoirs de l'Avenue. Mais si vous commandez une citronnade cela peut vous coûter plus de 3 dinars, idemle jusd'orange. Ces prix sont minutieusement calculés selon le prix de revient taxe et service compris, vous rétorquent la plupart des gérants avec un air sûr mais pas du tout rassurant. Pour une citronnade, servie avec un tiers de citronet « trois tiers » de flotte, comme dirait Marius dans l'œuvre de Marcel Pagnol, vous payez les taxes en laissant le pourboire au serveur.Celasemble un peu fort de café. Autre pratique pas du tout catholique, mais très courante : le service obligatoire. Ce n'est pas du service militaire qu'il s'agit, mais plutôt celui auquel on vous soumet pour vous obliger à consommer, ce que vous ne désirez pas : vous demandez un café, on vous oblige de prendre également un gâteau, ou une bouteille d'eau, pour vous arrondir le tout à 5 dinars. Le gâteau, vous pouvez ne pas le consommer.Ce n'est pas grave, mais vous devez en payer le prix quand même. Ces pratiques sont très couranteset elles persisteront tant qu'on y aura pas mis fin par une meilleure vigilance des agents de contrôle. Aussi les consommateurs doivent-ils refuser ce genre d'arnaques en désertant tous ces endroits où le client est le dindonde la farce.