La rue de Marseille, à la capitale, est connue pour son cachet pittoresque avec ses diverscommerces, ses cafésses fast-food, sesrestaurants et son animation de jour comme de nuit, surtout dans le premier tronçon de rue débouchantsurl'Avenue Bourguiba et qui est consacrée pour les piétons uniquement. Hélas,les piétons sont souvent dérangés par des véhicules qui essaient de se garer,et les deux roues qui traversent souvent cetronçonde rue, sans la moindre gêne ; sans parler des véhicules de livraison qui en s'arrêtant devant une boutiqueouun restaurant, occupent une bonne partie de la rue, incommodant par là même les piétons qui trouvent beaucoup de difficulté à continuer leur chemin. Les handicapés ou des personnes âgées que la mairie semble avoir oubliées, ne sontnullement concernées parle plan d'aménagement de la ville. En effet, que ce soit dans ces rues piétonnes, peu nombreuses du reste, ou dans les passages réservés aux piétons, rien n'est conçu pour cette catégorie, ce qui est une aberration. Et les passages réservés aux piétons? Justement parlons-en ! Pour être équitable, commençons d'abord par les piétons indisciplinés qui ne respectentpas les signaux lumineux, et quitraversent, soit dans des passages qui ne leur sont pas réservés, soit au moment où il ne faut pas, lorsque les feux sont au rouge. Peu parmi eux saventque cela constitue une faute selonle code de la route, où il est stipulé :"Il est interdit aux piétons de circuler sur la chaussée d'une place ou d'une intersection s'il n'existe pas de passage qui leur est réservé, leur permettant la traversée directe. Ils doivent contourner la place ou l'intersection en traversant autant de chaussées qu'il est nécessaire". Mais il arrive souvent que les feux soient en panne et à ce moment là, c'est la vraie débandade, avec les risques d'accidents qui peuvent s'ensuivre. Par ailleurset selon le code de la route, les piétons sont tenus d'emprunterlesemplacements qui leurs sontréservés, dont notamment les trottoirs. Or dans plusieurs endroits, même en pleine centre ville, les trottoirs sont occupés par les étals des commerçants ambulants, qui bloquent totalement la circulation. La police municipale intervient parfois pour les obliger à quitter les lieux. Mais une fois la police n'est plus là ils rappliquent. Et le manège peut se répéter plusieurs fois par jour. Sans parler des terrasses de cafés qui parfois, dans certains endroits, s'étendent jusqu'au milieu de la chaussée.. Et les automobilistes? Eh bien c'est la même rengaine d'indiscipline voire de nonchalance ou d'indolence. Faites l'expérience vous-mêmes. Allez à l'avenue Bourguiba etessayez de traverser, en empruntant les passages réservés aux piétons et qui sont normalement des passages gardés. Vous constaterez que deux fois sur trois, les automobilistes ne s'arrêtent pas. Bien plus, ils vous obligent à vous arrêter pour leur céder le passage, et si vous ne le faites pas ils risquent de vous renverser. Sinon ils s'arrêtent au dernier moment l'air mécontent, et manquant de peu de vousreprocher de les avoir importunés. C'est la faute à qui finalement ? La question n'est pas dans un but d'incriminer qui que ce soit, mais de savoir où réside la difficulté pour réfléchir à la solution adéquate, afin de pouvoir la surmonter. En fait, c'est un état d'espritqu'il faut essayer de changer à l'unisson, en dépassant nos égoïsmes, et en pensant à l'intérêt commun. Il suffit pour cela de respecter les règles établies par le code de la route pour une meilleure conduite des véhicules...et des citoyens.