Tozeur : Festival du cinéma du désert Le commissariat régional des affaires culturelles de Tozeur a organisé du 24 au 26 mars 2017 le festival du cinéma du désert, sous le thème "L'espace dans le cinéma", une manifestation qui reprend ses droits après un arrêt de deux ans. Le programme du festival comprend des ateliers et des projections-débats de films tunisiens et étrangers. Deux longs métrages ont été projetés le vendredi à savoir "Jahrane" de Walid Dabouni et "Dhib" de Najy Ounaouar alors que des courts métrages de cinéastes tunisiens étaient à l'affiche du samedi à l'instar de "Hadhayane", "Baba Zar", "Safar", "Assari", "Hajar Attine", "Elliali Esoud"... Plusieurs ateliers sont au programme du festival. Le premier initie les participants aux bases du langage cinématographique, le deuxième traite de l'écriture du scénario en relatant les concepts de base dans le processus d'écriture de courts-métrages, alors que le dernier atelier concerne les techniques de base de la photographie. Le dernier jour du festival, à savoir aujourd'hui dimanche 26 mars est marquée par la projection du film de Abderrahmane Sissako "Timbuktu (ou Chagrin des oiseaux)" - sélection officielle du Festival de Cannes 2014 - ainsi que par l'organisation d'un séminaire intitulé " L'espace dans le cinéma ". Projection du documentaire "Ré.Ex au Rio Fruit d'un stage multidisciplinaire en résidence à "Dar Eyquem" sous la direction artistique de Nawel Skandrani, un documentaire Ré.Ex a été réalisé et a été projeté le vendredi 31 mars 2017 au Ciné-Théâtre Le Rio, une projection suivie d'un débat en présence de la plupart des intervenants et participants. "Dar Eyquem", institution culturelle dédiée à la collaboration entre artistes tunisiens et étrangers et au renforcement de leurs capacités à travers des formations en résidence, propose à découvrir "Ré-Ex: le documentaire", résultat d'un stage multidisciplinaire de trois semaines en septembre 2016. Sous la direction artistique de la chorégraphe et formatrice Nawel Skandrani, vingt trois artistes d'horizons divers (danseurs, comédiens, circassiens, caméramans, monteurs, ingénieurs son, graphistes, photographes...), ont bénéficié de l'expertise de quatre artistes de renom: l'auteur/compositeur et comédien Jawhar Basti, le vidéaste et graphiste Sergio Gazzo, le chorégraphe et formateur David Brown ainsi que la danseuse, chorégraphe et formatrice Marion Blondeau. Ce stage a été pensé comme un laboratoire de recherche artistique ayant pour objectif d'aborder les rapports entre plusieurs disciplines : la Danse, le Théâtre, la Vidéo et la Communication Digitale. Né de la rencontre entre Shiran Ben Abderrazak, directeur opérationnel de Dar Eyquem, et Nawel Skandrani, ce projet a d'abord été conçu comme une première étape de travail dans la construction de la prochaine création de Nawel Skandrani, "Ré-Existence". Il a par la suite été repensé comme une étape antérieure à la création, ce qui a permis à la fois de poser les bases d'une réflexion sur la création et de faire une première sélection des futurs interprètes de "Ré-Existence". Doubler le montant des acquisitions d'ouvrages et de livres du ministère des Affaires culturelles Youssef Chahed Chef du gouvernement a, lors de la cérémonie d'inauguration vendredi matin de la 33ème édition de la foire internationale du livre de Tunis, annoncé la décision de doubler le montant des acquisitions de livres et d'ouvrages du ministère des Affaires culturelles en vue "de soutenir ceux qui nous permettent de vivre deux fois" a-t-il mentionné. En présence du ministre des Affaires culturelles Mohamed Zine el Abidine et du ministre libanais de la culture Ghattas Khoury ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et des membres du corps diplomatique des pays participants à la foire, le chef du gouvernement a mis l'accent sur l'importance accordée en vue de faire rayonner ce grand rendez annuel du livre étant donné son rôle dans la promotion de l'industrie du livre en général. A cette occasion, un hommage a été rendu à un grand nombre de créateurs et de personnalités nationales et arabes en l'occurrence la romancière tunisienne Jalila Hafsia, la palestinienne Lina Badr, le chercheur et créateur marocain Ben Salem Hmich, le critique littéraire égyptien Jaber Asfour et le romancier tunisien Hassan Nasr. Le chef du gouvernement a, par la suite, parcouru les différents pavillons de la foire prenant connaissance des ouvrages et livres exposés par les éditeurs tunisiens, arabes et étrangers. Pour rappel, l'édition 2017 de la foire internationale du livre de Tunis placée sous le signe "Lire pour vivre deux fois" enregistre cette année la participation de 748 éditeurs de 29 pays arabes et étrangers, d'organisations et d'associations. Clôture de la formation "Apprendre à danser" A l'occasion de la clôture du projet " Tanzen Lernen - Apprendre à danser " initié en 2013 avec la collaboration de la chorégraphe tunisienne Malek Sebai, le Goethe-Institut à Tunis organise le samedi 1er avril (10H00-22h00) à la salle 4ème Art une journée dédiée à la pédagogie de la danse en Tunisie avec au programme des cours ouverts aux spectateurs, un master class, une table ronde, un spectacle de danse présenté par les élèves de l'école de danse allemande "La Palucca Hochschule für Tanz Dresden" et enfin une soirée Stambeli. Cette journée, informe un communiqué de presse de l'Institut Goethe, sera une découverte de l'envers du décor en permettant au public d'assister à des extraits de cours de danse classique et contemporaine. Un cours de danse classique sera présenté par l'école de danse allemande la Palucca Hochschule für Tanz Dresden et deux autres cours de danse classique et contemporaine seront présentés par les stagiaires qui ont suivi la formation " Apprendre à danser ". A l'instar des cours ouverts au public, le programme comportera, un master class pour niveaux avancés de danse contemporaine par le professeur Christian Canciani de l'école de danse allemande La Palucca Hochschule für Tanz Dresden, une table ronde " Danser et apprendre à danser " modérée par Mariem Guellouz. " Meet the artist " est un spectacle qui sera présenté par les élèves de l'école de danse allemande la Palucca Hochschule für Tanz Dresden, avant de clôturer la journée avec une soirée Stambeli par Karim Twayma. Initié en 2013 par le Goethe-Institut sur la proposition de la chorégraphe Malek Sebai et en consultation avec la Palucca, le projet " Apprendre à danser " avait pour objectif l'élaboration d'une structure institutionnelle pour la formation en danse en Tunisie, en vue de contribuer à donner un souffle nouveau à l'avenir des danseurs et de l'enseignement de la danse en Tunisie. Grâce à un programme d'échange avec l'école de danse Palucca, plusieurs workshops ont eu lieu en Tunisie et en Allemagne. Une dizaine de jeunes professeurs de danse tunisiens a été sélectionnée sur audition et a bénéficié de ce programme.