L'Espérance ST a regagné Tunis avec en poche un précieux point qui lui permet de conforter sa première place dans le groupe C quelque soit le résultat de la rencontre de cette 2ème journée disputée hier entre l'AS. Vita Club et Memolodi Sundows. Un précieux point acquis devant plus de 20000 supporters tous acquis à la cause de leur équipe sur une pelouse à la limite du praticable outre la chaleur, l'altitude et l'arbitrage maison d'un certain Bondo. Faire douter l'adversaire d'entrée de jeu Fidèle à ses habitudes, celle consistant à ne pas changer une équipe qui gagne, Faouzi Benzarti a aligné à une unité près la formation que nous avons eu l'habitude de suivre dans la compétition nationale. Un changement qui a vu Rejeïbi suppléer Badri, ce dernier ayant retrouvé son poste peu après l'entame de la seconde mi-temps. Loin de chercher à opter pour un bloc bas, les « Sang et Or » ont vite fait d'aller mettre la pression sur les défenseurs de Saint Georges FC. mettant à rude contribution leur gardien qui fut remplacé 15 minutes après le coup d'envoi pour cause de blessure en cherchant à s'opposer à une incursion de Khénissi. Une première périodede jeu plus que rassurante Une première période de jeu tout au long de laquelle Ben Chérifia n'a eu à intervenir sérieusement qu'une seule fois. En contre partie, l'équipe tunisienne était en mesure d'atteindre la pause avec une avance d'au moins un but après que Chaalali vit son tir passer à quelques centimètres des buts de Saint Georges et que Khénissi louper une occasion en or en tirant à côté. Comment expliquer cette rassurante première mi-temps ? Ecoutons Moïne Chaabani : «Nos consignes ont toujours été d'imposer d'entrée en jeu notre rythme et notre style de jeu quelles que soient les conditions prévalant sur et autour du terrain. Nous étions en mesure de terminer la première période avec au moins un but d'avance en dépit de l'altitude et du mauvais état de la pelouse mais toujours est-il que cette prestation a permis aux joueurs de prendre encore plus confiance en leurs moyens et d'aborder la seconde mi-temps avec les mêmes intentions ». Et d'ajouter que l'on ne s'attendait pas au scénario de ladite période avec l'expulsion injuste de Chaalali et le but refusé à Khénissi. La victoire a été, pourtant, possible A propos justement de ces deux contretemps, Moïne Chaabani ajoutera : «Chaalali a certes commis une faute bénigne mais qui ne nécessitait pas le recours à un avertissement synonyme d'expulsion à un moment décisif du match. Tout comme l'avertissement infligé à Khénissi qui n'avait pas l'intention de toucher le ballon avec la main. J'évite toujours d'évoquer l'arbitrage mais si le fais cette fois-ci c'est pour la simple raison que l'Espérance a été victime dans le passé de ce même arbitre au cours d'un match à Khartoum contre El Merrikh ». En dépit de ces deux fautes d'arbitrage, l'Espérance est passée à côté d'une victoire que personne dans le stade n'aurait contestée. A preuve, l'accueil réservé aux joueurs « sang et or » qui ont été applaudis par les supporters locaux à la fin du match à leur retour aux vestiaires. Contrairement à ce que la délégation a engendré à l'aéroport d'Addis Abeba avant de regagner Tunis : fouilles et mots déplacés.