Cheikh Férid El Béji dément Tout tombe sur la tête des journalistes, surtout lorsqu'il s'agit de déclarations fracassantes que démentent souvent les auteurs, faisant croire que leurs propos ont été déformés. Mais, parfois, certains personnages jouissant d'une certaines crédibilité peuvent être crus, lorsqu'ils affirment que leurs déclarations ont été déformées et c'est le cas de Cheikh Férid El Béji contre qui une campagne vient d'être orchestrée, faisant croire qu'il avait traité les Juifs tunisiens de « mécréants qu'il faut combattre ». Lors d'une émission, hier sur Radio Shems FM, Le cheikh s'est défendu bec et ongles affirmant qu'on a tiré ses propos de l'interview qu'il avait accordée il y a deux mois et qu'il y a eu un « montage » qui faisait croire qu'il avait insulté ses compatriotes juifs. Charité «avilissante» Les émissions de quatre sous sur certains médias audiovisuels font vraiment pitié, non pour ces émissions qui exploitent les malheurs des autres, mais pour ces gens qu'on affiche en public, dans une image des plus avilissantes. La dernière émission en date parle de charité, sur l'une des chaînes TV et, sans vergogne on filme les pauvres personnes bénéficiaires de ces aumones qui s'aplatissent en remrciements pour la chaîne, alors qu'elle n'a été qu'un intermédiaire entre les donateurs et les nécessiteux. Un peu de bienséance, s'il vous plait ! Reconnaissance à Habib Essid Habib Essid qui était, à l'issue des élections législatives et présidentielle de 2014, chef du gouvernement et qui avait occupé ce poste du 6 février 2015 au 26 août 2016 avant d'être remplacé par Youssef Chahed, alors ministre des Affaires locales, vient, enfin, d'être décoré par le président de la République, Béji Caïd Essebsi, hier, au Palais de Carthage, des insignes du grand cordon de l'ordre de la République. Cette reconnaissance arrive à point pour un chef du gouvernement qui a accepté un poste de dirigeant alors que d'autres ne l'auraient pas accepté. Bien que son gouvernement n'ait duré que l'espace de moins de deux ans, cette décoration lui a été attribuée en considération pour ses efforts de consolidation du régime républicain et au service de ses nobles valeurs, indique la présidence. Place du martyr Mohamed Brahmi Quatre année après son assassinat odieux, le martyr Haj Mohamed Brahmi vient de recevoir des honneurs posthumes avec l'inauguration par le chef de l'Etat d'une Place qui lui est dédiée. Cette place, anciennement appelée Place d'Afrique, donne sur la rue de Palestine. Ladéputée et veuve du martyr, Mbarka Brahmi, a assisté à la cérémonie, au cours de laquelle le président de la République a dévoilé la plaque commémorative de la nouvelle place. Cahin-caha Les inscriptions sur les listes électorales vont cahin-caha et ne semblent pas trouver de l'engouement auprès des citoyens qui demeurent réticents à le faire, parce qu'ils sont occupés ailleurs et, aussi, parce qu'ils ont en marre de ces élections à surprises. Quelque 299 mille nouveaux électeurs seulement se sont inscrits sur le registre électoral national depuis le démarrage de la campagne d'inscription le 19 juin dernier, portant le total des électeurs à 5 millions 200 mille, ce qui fait qu'on est très loin du compte, sachant que l'ensemble du corps électoral est constitué, quant à lui, de 8 millions 200 mille personnes. Encore un prêt Face à la stagnation de l'économie nationale et le manque flagrant de financement, la Tunisie ne cesse d'avoir recours aux crédits des institutions financières internationales, malgré les risques potentiels pour le pays, au niveau de l'endettement. Ainsi, l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), a adopté lundi, en séance plénière, le Projet de loi N°59/2017 portant approbation d'un accord de crédit d'une valeur de 457,2 millions d'euros (1249 millions de dinars) conclu entre la Tunisie et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), dans son intégralité. Ce crédit, dont la convention a été conclue, le 13 juin 2017, à Washington est destiné à financer le budget de l'Etat et à soutenir le programme des réformes en matière d'amélioration du climat d'investissement, de renforcement de l'entrepreneuriat et des opportunités d'accès au financement afin de dynamiser l'activité économique. Ce crédit sera débloqué en une seule tranche et remboursé sur 28 ans, dont 5,5 années de grâce. Bonne vacances MM. Les parlementaires Beaucoup d'entre eux n'ont pas attendu la fin de la session parlementaire, pour partir en vacances, surtout si on voit le nombre des présents aux dernières plénières et qui n'a pas dépassé les 150 dans le meilleur des cas. Toutefois, les députés peuvent partir officiellement en vacances, à partir de vendredi, après la séance plénière du 28 juillet, a fait savoir, Ahmed Seddik, président du groupe du Front populaire à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Dans une déclaration à l'agence TAP, le député a souligné qu'il a été convenu à l'issue de la Conférence des présidents à ce que les vacances pour les députés commenceront le 28 juillet courant en attendant la validation de la décision par le Parlement.