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Bruits et chuchotements
Publié dans Le Temps le 20 - 08 - 2017


Des tours de magie dans l'humour
Dans la succession de magiciens de renommée, comme "David Copperfield", "Siegfried & Roy" et "Arturo Brachetti", se place Vincent C, un québécois au style original et déjanté, avec ses tours de magie bluffants et hilarants.
Sur la scène du "Juste pour rire Tunisie" au palais Ennejma Ezzahra, l'artiste canadien s'est produit vendredi soir devant un public tunisien majoritairement francophone, Vincent C a rapidement trouvé une grande entente avec le public présent qu'il aime faire participer à ses tours de magie.
Débarrassé de l'image traditionnelle du magicien avec son chapeau, canne et tuxedo, fameux costume du magicien, l'artiste interprète ses numéros seul et décontracté avec une touche d'originalité et une logique que lui seul peut savoir les secrets.
Un habitué des galas de la version originale du festival québécois "Juste pour rire", Vincent C était très réactif avec le public et se déplaçait aisément entre la scène et l'espace de spectacle désignant à chaque passage l'un des spectateurs pour un nouveau tour de magie.
Vincent C qui se produit dans son pays depuis déjà dix ans, dégage une identité singulière dans l'art de faire de la magie d'un artiste, simple et original dont les numéros attirent les spectateurs que se soit au Canada ou en Europe spécialement en France, en Belgique et en Suisse.
L'artiste dont le talent lui a valu de remporter de nouveaux concours de magie et se tailler une place de choix dans le paysage des magiciens et de l'art de l'illusion a performé dans une version condensée de son spectacle "Magicien Pour Adultes".
Ce lauréat, de deux Mandrakes D'or, l'équivalent de deux oscars dans la magie, est actuellement en tournée avec son spectacle qu'il présente depuis déjà deux ans.
Aussitôt arrivé en Tunisie, l'artiste avait posté sur ses comptes sur les réseaux sociaux des photos de lui profitant sur la plage en Tunisie. Sa compatriote l'ambassadrice du Canada à Tunis était aux premiers rangs des spectateurs.
En première partie de la soirée, le public a eu droit à tout un autre genre des prestations un groupe venu de France, Les Mecs de Rue (MDR). Ils ont joué une performance alliant comédie et danse pour raconter les grands succès du cinéma et de la chanson internationale, dans une sorte d'humour incontournable.
Devant un public en éclats de rires, le quintet des MDR a revisité tous les grands classiques de la télévision, du cinéma et de la chanson. Humour et déferlante de rire était le mot d'ordre de la soirée qui a crée le bonheur des enfants comme des adultes.
La fête continue, ce samedi soir, 19 août, au festival "Juste pour rire Tunisie" pour un ultime spectacle de cette deuxième édition avec l'humoriste marocain Yassine Bellatar qui se produira aux côtés de Kader Bueno.
La violoniste Yasmine Azaiez présente "Fabulous" à Carthage
L'enfant gâtée de la scène artistique, la violoniste de renommée, virtuose ancrée dans ses origines, Yasmine Azaiez s'est laissée emportée par l'euphorie du moment pour présenter un show fabuleux qui ressemble beaucoup à sa personnalité joyeuse et spontanée.
Parfaitement "Fabulous" comme l'intitulé de son dernier album, la jeune violoniste s'est accommodée à l'ambiance du public de Carthage, aussi nombreux que prévu. Un constat que l'artiste elle-même a mentionné en début de la soirée en remerciant ses fans et tous les Tunisiens de lui avoir fait confiance en venant aussi nombreux à son show.
La violoniste s'est toujours montrée nostalgique à ses origines, pourtant partie trop jeune, à l'âge de quatre ans, pour Londres à partir d'où elle a eu la chance de poursuivre sa passion pour le violon et devenir l'une des violonistes les plus virtuoses de sa génération.
De son dernier album "Fabulous" sorti le 15 août courant à Tunis, Yasmine Azaiez a présenté, en deuxième partie du show, des morceaux marqués par cette fusion entre instrumental et chant, tout en essayant de faire pousser vers de nouvelles limites de son instrument, le violon et de sa performance artistique pour se mettre dans la peau de la violoniste-chanteuse.
D'habitude l'artiste donne des performances en quartet. Pour sa première montée sur scène à Carthage, elle a voulu voir grand et présenter un show à l'image des plus célèbres artistes-instrumentalistes du monde, inspirée de Yanni, Marcel Khalife et Anouar Brahem dont les prestations avaient enchanté des milliers de mélomanes au festival de Carthage, dans ses précédentes éditions.
Le show a misé sur le côté visuel avec un mapping de huit écrans géants, un grand orchestre composé, essentiellement, de jeunes musiciens faisant partie de l'académie Yasmine Azaiez que la violoniste dirige depuis près de deux ans. L'artiste était aussi accompagnée de deux musiciens d'Amérique, un pays où elle avait également pu se produire dans les plus grands orchestres symphoniques du monde avant de se lancer dans une carrière solo.
Pour son premier spectacle à l'amphithéâtre romain de Carthage, l'artiste a essayé de présenter un show complet où se conjuguent l'instrumental avec le chant sous des fonds visuels qui rendent le spectacle plus attrayant. Elle alternait morceaux instrumentaux, chant et danse, en présence de deux choristes et son invitée spéciale, la chanteuse Amel Cherif avec qui elle a partagé la scène encore une fois, après une première prestation en duo en 2016 dans l'une des soirées out-door du festival international de Carthage à la basilique Saint Cyprien.
Témoignant de sa quête pour ses origines et le patrimoine musical de la Tunisie, elle a ouvert le spectacle avec des morceaux de son premier album "Fusion" dans lequel elle avait présenté des versions revisitées de deux grands maîtres disparus de la chanson tunisienne. Dans une autre version revisitée, softe et alléchante, elle a joué pour Ridha Kalai, le fameux morceau "Djerba", en guise d'hommage à l'île de Djerba au Sud de la Tunisie...
La 35ème édition du festival international de Bizerte prend fin
Après un marathon de 20 soirées, la 35ème édition du Festival international de Bizerte a pris fin vendredi soir avec la voix tunisienne Yosra Mahnouch dans un concert où le tarab et les belles mélodies ont été ont rendez-vous.
Accompagnée d'une troupe sous la houlette du maestro Abdelbasset Belguaied, Yosra Mahnouch a choisi de commencer la soirée avec un hommage bien particulier à la capitale de l'évacuation Bizerte à travers une chanson dédiée à la patrie "Beni Watani" de la diva disparue Oulaya, avant d'enchainer avec des airs des grands maitres arabes comme Said Makkaoui et les divas de la chanson arabe Warda et Om Khalthoum.
Fidèle à celui qui l'a bien encouragé pour percer depuis 2013 dans la scène artistique et musicale son professeur Kadhem Essaher après son passage réussi à l'émission "The Voice", elle a interprété une de ses chansons en guise d'hommage pour le grand artiste arabe.
Allant crescendo, Yosra Mahnouch a, par la suite, enchainé avec ses propres tubes pour emporter le public dans une ballade musicale et dansante bien joyeuse ayant permis au public de vivre parfois de véritables moments de transe surtout avec les morceaux du patrimoine musical tunisien. La soirée qui a été rehaussée de la présence de l'ambassadeur du Yémen en Tunisie, a été un beau cocktail de morceaux du patrimoine tunisien surtout celui adulé par les bizertins comme "Saida ya naghara" et "Baba Salem" et bien d'autres.
Après son passage au théâtre de plein air de Bizerte qui a accueilli hier soir près de plus de huit mille spectateurs, une première dans l'histoire du festival selon les organisateurs, depuis les années 90 pour une soirée de clôture, Yosra Mahnouch assurera la clôture des festivals de Monastir le 20 aout et Nabeul le 26 aout 2017.


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