Tribunal administratif: La chambre régionale administrative à Gabès, en marche. Deux évènements importants sont à signaler cette semaine concernant le tribunal administratif à savoir tout d'abord la mise en place de la chambre administrative régionale à Gabès dont la création a été décidée par décret gouvernemental, en 2017, parmi 11 autres à travers les gouvernorats de Bizerte, Le Kef, Sousse, Monastir, Sfax ,Kasserine, Gafsa , Médenine, Sidi Bouzid, Kairouan et Nabeul. Par ailleurs, l e 8 février dernier les nouveaux juges désignés au tribunal administratif pour la nouvelle année judiciaire 2017-20187, ont prêté serment , au siège du tribunal rue de Rome. Bon courage et bonne chance, et que justice soit faite. Au tribunal de Tunis: Un avocat agressé par des clercs ! Pour protester contre une procédure engagée par un avocat concernant un arrêté du tribunal administratif relatif aux clercs d'avocats, un groupe parmi ces derniers se sont acharnés sur cet avocat en l'agressant dans les couloirs du palais de justice et l'ont poursuivi jusqu'à la bibliothèque des avocats. C'est du moins ce qu'il ressort d'un communiqué publié par le bâtonnier de l'ordre qui paraît dans tous ses états, après avoir attendu en vain des excuses de la part du syndicat des clercs d'avocats, qu'il ne voit pas venir malgré la promesse faite par le secrétaire général de ce syndicat et qui n'a pas été, jusqu'à présent, tenue. Certes la fonction de clerc d'avocat a été longtemps marginalisée, alors que dans un cabinet d'avocat, le clerc est indispensable pour le suivi des dossiers aussi bien sur le fond que sur la forme. Maintenant qu'il y a une nette amélioration que par le passé, la situation des clercs étant de mieux en mieux régularisée, la violence n'a pas raison d'être, d'autant que la fonction de clerc est régularisée par des lois qui restent à parfaire toutefois, avec le concours des auxiliaires de justice et de toutes les parties prenantes. En France, ce sont les avoués qui s'occupent de la procédure d'appel et qui sont régis par un ordre spécifiques, l' « ordre des avoués ». Pourquoi ne pas penser autant en Tunisie pour constituer une filière à l'Institut supérieur de magistrature destinée à former ceux qui s'occupent de cette procédure, de manière à dégager les avocats qui se chargeront uniquement de rédiger des conclusions et de plaider devant la Cour. Cela contribuera à améliorer la situation des clercs dont certains suivront cette filière. Ce serait de nature à mieux valoriser cette fonction qui n'est pas un travail d'un simple scribe. Association des juristes à Sfax: l'exécution des jugements administratifs sur la sellette Une Conférence a été organisée vendredi dernier par l'association des juristes à Sfax, sur le problème de l'exécution des jugements en matière administrative. C'est un problème sempiternel, car c'est l'administration est parfois juge et partie, surtout lorsqu'il s'agit de requérir la force publique, alors que Les questions qui ont été discutées au cours de cette conférence ont surtout tourné autour du pouvoir du juge consistant à obliger l'administration à l'exécution du jugement et à condamner celle qui refuse de se soumettre, à des dommages et intérêts. Pas si facile qu'on le pense. En effet comment user de la force publique, à l'égard d'une administration pour faire recouvrir un droit, manu militari ? Et pourtant elle tourne... ! Ces nobles figures qui s'en vont C'est un avocat mélomane qui a dernièrement tiré sa révérence : Me Mohamed Hedi Troudi Laâbidi Il était connu pour son dynamisme et pour son penchant pour l'art , en plus de ses compétences juridiques, étant passionné de peinture. Ayant rejoint le barreau en 1974, il a été inscrit au grand tableau en 1976 et à la Cour de cassation en 1989. Parti à la retraite en 2006, il fit bonne impression chez tous les confrères qui l'ont côtoyé, et ont pu apprécier son agréable caractère, son affabilité, et sa gentillesse, outre ses motivations constantes, spontanées et inconditionnelles pour la défense des principes de justice. Paix à son âme. Nous avons appris également le décès : -De l'époux de Me Salwa Dlalou, avocate à Tunis Le défunt a été inhumé le 7 février dernier au cimetière de Ben Arous. Puisse Dieu leur accorder Son Infinie Miséricorde et les accueillir en Son Eternel Paradis.