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Un minimum de retenue M. Charfeddine !
Publié dans Le Temps le 13 - 03 - 2018

Encore une fois, le président de l'Etoile du Sahel, Ridha Charfeddine, a profité des bévues commises par l'arbitre M. Razgallah lors du match « ESS-CA », dimanche dernier, à Sousse, pour manifester sa colère d'une manière peu élégante qui ne se sied guère avec son statut.
Pour revenir à une ou deux décennies, en arrière, nous rappelons à M. Charfeddine, que l'Etoile, sous la présidence de M. Othman Jenayah, a été victime d'injustices beaucoup plus graves. Seulement, avec beaucoup de sagesse et de perspicacité, M.Jenayah tout en éprouvant tant de frustration et de souffrances, a toujours su envoyer des messages, à travers des propos mesurés mais combien riches en enseignements.
Un responsable doit savoir peser ses mots, vu l'influence qu'il exerce, de par son statut, sur le public.
A un moment donné, le véritable champion était celui qui finissait la saison en 2ème position, au classement.
Un constat qui faisait presque l'unanimité. Seulement, en dépit de tant de contrariétés, M. Jenayah a su raison garder. Finalement, l'histoire a retenu les qualités de cet homme, dont le profil est devenu, rare aujourd'hui.
Il est vrai que l'Etoile a souffert des erreurs des arbitres, cette saison.
Il est vrai aussi que ces erreurs ont influé parfois sur les résultats des rencontres à grand enjeu.
Mais, est-ce une raison pour jeter des accusations sur « un système corrompu », un terme que M Charfeddine utilise très souvent, sans présenter des preuves.
Au lieu de recourir à la FIFA, le président de l'Etoile doit, d'abord, présenter ces preuves, s'il en possède, à la FTF, sinon à la Tutelle.
M. Charfeddine pourra aller encore plus loin s'il trouve les portes closes.
En effet, s'il se croit réellement, en position de force et suffisamment armé pour gagner sa bataille, M. Charfeddine aura tout le droit de tenir une conférence de presse, à travers laquelle , il présentera les preuves de corruption, devant les médias.
Or, s'il s'agissait d'une guerre froide avec le président de la FTF, et d'un véritable bras de fer entre ces deux personnes. Là, il est temps de s'arrêter.
Car, on ne doit pas jouer avec l'intérêt de notre football, ni avec son prestige.
Il est interdit à quiconque de mettre notre football, en otage, à cause des querelles entre personnes.
L'Etoile n'est ni la première victime et ne sera guère la dernière.
Les erreurs font partie des règles du jeu.
Aujourd'hui, l'Etoile est en train de payer les frais de ces erreurs, comme elle en a bénéficié dans d'autres circonstances.
Les erreurs et les injustices ne finiront que lorsque la terre arrête de tourner.
Pour revenir, toujours à l'histoire, est-ce que M. Charfeddine a déjà oublié cette injustice commise par une décision du Palais de Carthage quand deux joueurs étoilés dont Abdelkader Keita, ont été autorisés à jouer la finale de la Coupe, contre le CSHL, alors qu'ils étaient sous le coup d'une suspension ?!! Alors.
Ceci pour dire qu'il ne faut guère dramatiser les choses .Une finale de Coupe perdue ou un titre de championnat raté ne vaut rien devant les décennies d'existence d'un club.
La culture du pardon doit être ancrée dans nos rapports et dans nos relations.
Est-ce M. Charfeddine a déjà oublié comment les joueurs des quatre grands clubs (EST-ESS-CA et CSS), changent de tenues avec deux équipes fusionnées de part et d'autres, dans les grands tournois estivaux ?
C'était le bon vieux temps, certes, mais qu'est-ce qui nous empêche de le ressusciter. Absolument rien.
Il suffit de nous débarrasser de cette animosité « gratuite » et réapprendre à nous aimer entre nous autres tunisiens.
Depuis l'Indépendance et jusqu'aux années « 80 », notre société vivait en toute quiétude, à telle enseigne que le public sportif, toutes étiquettes confondues, restait côte à côte dans les gradins et se partage même un casse-croûte.
Les dimanches étaient des jours de fête car totalement consacrés aux matches de football.
De là, à devenir des jours de batailles rangées entre les supports d'une même équipe. Ceci signifie tout simplement, la faillite des valeurs du sport et le manque d'éducation et de respect à tous les niveaux !


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