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Wadii el Jarii, l'indéboulonnable
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 02 - 2018

Certes, le président de la fédération est sur des charbons ardents, mais il s'en tirera, comme à son habitude, sans trop d'égratignures
Depuis qu'il a été élu président de la FTF, après avoir eu une expérience de simple membre avec d'autres présidents, Wadii El Jarii n'a jamais eu les mains libres et le parcours semé de roses mais, au contraire, il en a vu de toutes les couleurs. Il a avalé tant de couleuvres et reçu pas mal de coups. Mais en grand encaisseur, suffisamment rompu aux dures batailles et vacciné, il a parfois titubé sous la violence des attaques sans pitié, mais il est resté toujours debout et a su laisser passer des orages et des tempêtes avant de reprendre du poil de la bête et de riposter durement à ceux qui ne manquent aucune occasion pour lui chercher des poux dans la tête. Après avoir été enclins à adopter un profil bas et à enterrer la hache de guerre, ses détracteurs ont refait surface après le match Espérance-Etoile, l'arbitrage calamiteux de Karim Khmiri et la fin de la lune de miel entre lui et le président des Etoilés, Ridha Charfeddine, espérant cette fois lui porter le coup de grâce. La réapparition sur scène pratiquement des mêmes grognards remuant le couteau dans la plaie et noircissant le tableau de notre football qui n'est pas le meilleur du monde mais qui est tout de même mieux placé par les statistiques et le classement Fifa que celui d'autres nations mieux nanties que nous en potentiel humain, en infrastructure moderne et en moyens financiers colossaux, montre bien qu'il s'agit plus d'une nouvelle tentative de règlements de comptes personnels que d'une réelle volonté comme ils disent «de remettre de l'ordre dans la maison, d'assainir et de purifier le paysage sportif et d'éradiquer des maux graves tels que la violence, la corruption, l'absence de transparence et de bonne gouvernance, les deux poids deux mesures et l'inégalité des chances pour l'octroi d'un titre, l'accession ou la relégation». Trop de griefs à nos yeux pour un seul homme qui a pris les rênes du pouvoir dans une période transitionnelle et dans un contexte difficile mais qui a réussi quand même à gérer l'ingérable et à classer notre championnat, sur lequel on tire injustement à boulets rouges, premier au niveau arabe et africain, et à hisser notre sélection à une place des plus honorables dans le classement mondial, jamais atteinte, loin devant de grandes nations de renom. Sans oublier, à son actif récemment, notre qualification à la phase finale de la Coupe du monde 2018 en Russie, après avoir loupé celles de 2010 et de 2014. Qualification qui rapportera à notre football plus de 20 milliards, qui épongeront le lourd déficit de plus de 8 milliards hérité par Wadii El Jarii et qu'il a réussi à faire baisser au-dessous des 2 milliards, en dépit de l'augmentation notable des subventions et des droits TV alloués aux clubs, toutes divisions confondues, et qui ont été multipliés par trois, voire par cinq. Et c'est tout à fait normal que ce président de la FTF, qu'on veut faire descendre de son perchoir et détrôner, tire sa légitimité et donc sa force et sa longévité de l'immense majorité des 280 clubs qu'il a sortis des ténèbres, dotés de moyens financiers notables et de revenus minimums de survie, et soutenus dans les moments de crise. Par reconnaissance, par respectueuse gratitude, par fidélité, ces clubs, qui constituent sa base électorale, ne l'abandonneront pas et ne le laisseront pas tomber. La Fifa, qui ne reconnaît et n'accepte qu'une seule procédure pour mettre fin au mandat d'un bureau fédéral élu avant qu'il n'arrive à terme, ne comprend pas et ne comprendra pas et donc ne donnera aucune suite favorable à l'appel de déstabilisation et de dissolution d'un bureau fédéral qui a fait ses preuves, obtenu les meilleurs résultats au niveau des clubs et de la sélection et dont le football, fruit de ce travail, est classé premier arabe et africain. Surtout que les principaux griefs portés à l'encontre de la fédération, s'ils sont décortiqués raisonnablement et à tête reposée, montrent que la responsabilité est collective et partagée. Pour la violence dans les stades, reconnaissons que le phénomène est occasionnel et donc éphémère et que sa complexité demande une approche beaucoup plus approfondie et des solutions globales, et n'est donc pas du seul ressort du bureau fédéral. Pour la corruption, ce sont des pratiques très rares, une exception et pas une règle, dont les auteurs sont ceux qui les commentent ou tentent de le faire et c'est à la justice seule de déterminer, preuves à l'appui, où résident les infractions et les responsabilités et de désigner les éventuels coupables. Quant à l'arbitrage, les erreurs sont monnaie courante chaque semaine dans tous les stades du monde sans qu'une faute, quelle qu'en soit la gravité et qui peut influencer le résultat d'une rencontre, ait engendré une demande de dissolution de la fédération en question tellement l'erreur est humaine, la bonne foi des arbitres doit primer et certaines actions même avec l'aide de la vidéo sont difficiles à mettre au clair. Concernant ce dernier point, si on peut faire un reproche à Wadii El Jarii, un vrai grief, c'est bien d'hésiter encore à faire ce coup de balai nécessaire au sein de la Direction nationale d'arbitrage (DNA) peut-être pas au niveau du directeur Aouaz Trabelsi qui, même avec sa stratégie de vieil ours solitaire, ne manque pas d'audace et d'initiatives pour réformer et rénover, mais sûrement et de toute urgence au niveau de la commission de désignation et de son président qui ont multiplié les erreurs, les mauvais choix même de bonne foi qui ont changé le cours et la physionomie de certains matches-chocs et les ont fait dégénérer en incidents dont on aurait pu se passer. Wadii El Jarii a tort de continuer à protéger et à ne pas se désolidariser de ceux qui lui font justement du tort et lui font porter seul le chapeau. Continuer à les couvrir et à couvrir leurs errements, c'est donner une perche de plus à ceux qui n'ont envie que d'avoir sa peau, quitte à casser toute la baraque.

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