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Une élimination presque annoncée !
Publié dans Le Temps le 18 - 08 - 2016

Au-delà des déclarations d'après match et des justifications éventuellement apportées, il est un fait certain que la défaite et partant l'élimination de l'équipe sahélienne de la coupe n'est pas le fruit du hasard tant les causes sont à la fois lointaines et factuelles, c'est dire si cette élimination est presqu'annoncée. Pour autant, l'EST a certes su gagner son match mais l'Etoile n'a pas démérité car elle a mieux joué et même dominé son adversaire, et si elle a échoué de peu c'est que d'autres causes ont inéluctablement impacté et conditionné le bon déroulement d'une partie qui aurait pu connaitre un autre sort.
Avions-nous vite oublié qu'en première période les étoilés ont dominé leur adversaire, que l'arbitre complaisant à souhait a laissé faire les joueurs de l'EST sans sortir le moindre carton jaune ( le premier carton sorti dans la rencontre fut pour un joueur de l'Etoile, et inversement les sept cartons infligés à l'EST l'ont été dans le dernier quart d'heure du match), la FTF appréciera la désignation d'un arbitre de la Ligue de Tunis pour diriger un classique de ce type. C'est dire que les étoilés ne doivent pas rougir d'une défaite où l'adversaire a usé de tous les moyens pour s'en sortir. Bref, si l'EST demeure un grand club, ce dont personne ne doute, elle n'a pas besoin d'un coup de pouce d'arbitre même quand il s'agit de Youssef Sraïri.
1- Les causes lointaines : Tout observateur averti aura compris que faute de temps de répit pour les joueurs de l'ESS en activité depuis plus de deux saisons, un moment ou un autre ils seront gagnés pas la fatigue, le relâchement bref saturation ? Ce qui fut le cas depuis la dernière journée du championnat de la saison passée. Rattrapés par le calendrier africain, l'équipe sahélienne, détentrice de la dernière coupe de la CAF se devait de défendre son titre.
N'y ayant pas échappé à cette saturation, la bande à Benzarti débuta mal la phase des poules pour se racheter plus tard ( 1 défaite, un parité concédée à Sousse et trois victoires successives) pou finalement se qualifier au carré d'as à l'échelle continentale. Mais l'arbre ne doit pas non plus cacher la forêt. La sinuosité du rendement collectif commençait à se faire se sentir, tant l'équilibre s'est fragilisé après surtout le départ de Kom, Akaichi et Ben Aziza. Du coup, les matchs se suivent mais la formation type n'est jamais la même. Aux blessures, se succédèrent les sanctions disciplinaires ( il ne se passe pas un match sans qu'un joueur voire plus ne soit sous le coup d'une sanction). De fait, on mesurait la difficulté de l'équipe à garder le même tempo. Mais ce qui nous a surpris c'est qu'au lieu de ménager la monture en donnant du répit à certains et du temps de jeu à d'autres, le staff technique s'est cantonné à faire appel aux mêmes ou presque. Résultat ? Là encore, la tendance n'est pas favorable aux étoilés qui doivent aller chercher parfois dans leur réserve pour reprendre l'avantage.
Mieux encore sur le plan individuel, les joueurs ont du mal à préserver leur forme d'une manière constante. Il n'y a qu'à voir le niveau sur lequel sont apparus certains joueurs face à l'EST, Msekni , Lahmar Jemel, Balbouli et non des moindres n'étaient guère dans leur grand jour. N'en parlons pas du brésilien qui collectionne lamentablement les ratages de buts faciles. On se demande d'ailleurs comment ce joueur puisse être encore titularisé ! Serait-ce par hasard pour de viles considérations mercantiles? Bref, autant d'indices qui auraient pu donner le ton aussi bien au staff technique qu'aux dirigeants de l'ESS. Mais l'entêtement de Faouzi Benzarti d'une part, et l'absence de vision lointaine de certains dirigeants ont eu raison d'une équipe qui ne pouvait assurer indéfiniment. La gestion approximative de l'effectif en est bien la cause.
2- Les causes factuelles : Il était clair dés le début de la rencontre ESS-EST, avant même le coup d'envoi que le match n'allait pas se dérouler « correctement ». En effet, comment pourrait-il en être autrement quand l'arbitre du match après avoir mis la balle au centre pour donner le coup d'envoi se dirigeait-il sur requête d'un dirigeant espérantiste vers les forces de l'ordre pour ordonner l'évacuation du stade. Si l'acte en soi est de droit une excellente mesure de sécurité force est d'admettre qu'elle a été tardive tant elle aurait du être prise avant l'entré même des joueurs sur la pelouse. N'est-ce pas Monsieur Sraïri ? Une fois le match entamé l'observateur aura également constaté que durant toute la première mi-temps dominée du reste par les locaux, l'arbitre a cru devoir se retenir pour ne sortir aucun carton jaune face aux agressions répétées dont furent l'objet les joueurs de l'ESS. On appréciera ! Lors des dix premières minutes et sous la pression exercée sur leur adversaire les étoilés ont ouvert la marque sur coup franc de Lahmar que l'arbitre a annulé après hésitation sans aucune explication, le jeu a été repris comme sil s'agissait d'une sortie de ballon. On appréciera également. Mais ce qui inquiétant au-delà de cette partialité manifeste et manifestée par un arbitre qui a oublié les vertus de l'équité sportive, c'est le mauvais comportement irrationnel et irascible du camp étoilé. Ainsi à la mauvaise gestion de l'effectif s'ajoute la mauvaise gestion du match.
En effet, comment pourrait-il en être autrement quand son équipe menée au score le coach se laisse aller aisément face à la provocation d'un membre du corps médical qui là aussi a oublié les termes du serment d'Hippocrate pour entrer dans une hystérie indescriptible. Et l'un, le médecin et l'autre l'entraineur ont dépassé la mesure du tolérable, du « correctement sportif ». C'est que le sport en général et le football en particulier vont mal. Mal de leurs structures, de leurs homme, de leur mentalité. Le perdant dans cette affaire Mr Benzarti, c'est votre équipe vos joueurs, bref, non seulement il fallait pour les joueurs de l'Etoile, rétablir l'équilibre au score mais surtout remonter la pente psychologique pour revenir dans le match. Ce n'était pas possible dans la mesure où le coaching du staff étoilé a manqué de réalisme et d'ingéniosité. De réalisme d'abord. Car il était visible dés l'entame de la seconde période que les coéquipiers de Jemel ont perdu la maitrise technique de l'entrejeu parce que les Brigui, Bangoura, et autre Msekni et Lahmar étaient au bout du rouleau. D'ingéniosité ensuite ! car il fallait renforcer son entrejeu par un Natter qui a plus d'un tour dans la gestion d'un match de ce niveau. Bref, il aurait fallu dés la seconde mi-temps compter sur le libyen Saltou même s'il n'est pas au mieux de sa forme au lieu de persister à faire confiance au brésilien qui continue à rater des occasions faciles. Voilà , qualifiée aux demi-finales, de la compétition africaine, l'Etoile aura échoué de passer le stade des quarts en compétition locale. Est-ce à adire que l'ESS ne va pas bien. Loin s'en faut, car en fin de compte, les étoilés auront à défendre leur titre africain sans avoir à supporter les désagréments d'un calendrier local plus que surchargé. A chaque malheur quelque chose est bon ; certes, « mais il ne faut pas passer sans tirer les leçons » dira en fin de match Ridha Charfeddine le président du club.


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