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Bruits et chuchotements
Publié dans Le Temps le 24 - 07 - 2018

La grogne monte à Tabarka après le report du Festival "Jazz à Tabarka"
Le report du programme officiel du Festival du jazz à Tabarka a provoqué la grogne des autorités locales, la société civile aussi bien que le public de cette manifestation estivale annuelle qu'abrite annuellement Tabarka, ville balnéaire du Nord-Ouest du pays.
Le correspondant de TAP à Jendouba, a fait notamment état du mécontentement des autorités locales qui ont toutes affirmé la disponibilité du théâtre de mer à accueillir les spectacles du festival. Ils ont rappelé que cet espace pouvant contenir jusqu'à 6 mille spectateurs a été inauguré le 8 avril 2018. Le ministre des Affaires culturelles avait alors annoncé que l'espace est fin prêt à abriter des spectacles.
Un avis qui vient contredire les raisons avancées par le directeur du Comité d'organisation du Festival jazz à Tabarka, Mohsen Rezeigui, sur la non disponibilité du théâtre à accueillir les spectacles prévus. A trois jours du début du festival, ce dernier avait tenu, mardi 17 juillet, une conférence de presse à Tunis pour annoncer le report à fin août de la programmation "In" du festival (Session principale), tout en maintenant le programme d'animation off, prévue du 20 au 28 juillet.
Cette modification de dernière minute au niveau du calendrier de l'édition 2018 du festival a été faite "en concertation avec les professionnels du tourisme dans la région (hôteliers et restaurateurs) dans un souci de prolonger la saison touristique dans la région", avait alors soutenu le chargé du festival dans un communiqué rendu public.
Le gouverneur de Jendouba, Mohamed Sedki Bouaoun, a réfuté les arguments avancés par les organisateurs indiquant qu'à quelques heures de la publication du communiqué, ce dernier "a demandé son intervention pour avoir une subvention supplémentaire au festival". Le gouverneur a parlé d'une édition qui "devait être exceptionnelle pour laquelle un budget total de près 500 mille dinars avait été décidé par les ministères du Tourisme et de l'Artisanat et des Affaires culturelles", estimant qu'"en comparaison avec les dernières années, le festival bénéficie d'un soutien financier record, outre celui des sponsors et mécènes privés".
Des arguments contradictoires qui soulèvent un grand différend entre autorités, comité d'organisation et certaines parties impliquées, accusés de complicité douteuse visant l'échec d'un festival tant attendu par les mélomanes du jazz.
Au terme d'une séance d'audition du directeur du comité d'organisation tenue vendredi par le conseil municipal local de la ville de Tabarka, un communiqué a été rendu public. Il s'avère qu'un grand conflit existe au sein du comité du festival, sur fond de non respect des parties impliquées de leurs engagements. A cela, s'ajoute les conditions imposées par l'impresario qui exige la réception de ses honoraires, estimés à 450 mille dinars, avant le démarrage effectif des spectacles.
Le correspondant de TAP rapporte qu'une pétition du conseil local de la ville de Tabarka a été adressée au gouverneur (qui avait lui même désigné le comité du festival). Pour sa part, le bureau local de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) à Tabarka s'est dit "non convaincu" des arguments avancés par le comité du festival, pointant du doigt "certaines parties hostiles à la création et l'ouverture sur l'autre".
D'après Hachemi Zouaoui, membre du conseil municipal local et chargé de la communication au bureau de l'Ugtt à Tabarka, les deux parties demandent "de lever le voile sur les véritables raisons ayant mené au report du programme officiel du festival".
Une réunion houleuse a été tenue samedi au siège de la délégation de Tabarka, sur fond d'accusations de corruption financière et de mauvaise gestion des deniers publics à l'encontre de certaines parties. Il en ressort que "les jeunes ont été écartés de la gestion du festival par des vétérans de la région, accusés de non transparence et de mauvaise gouvernance". Au terme de la réunion, il a été convenu que "le festival se tiendra du 25 août au 1er septembre 2018, ce qui devra affecter l'affluence au festival et sa vocation culturelle et touristique", a-t-on souligné.
Une mise en garde a été alors lancée sur un éventuel échec du festival qui ne serait pas en mesure d'attirer les mélomanes, d'autant que la saison touristique connait son apogée au mois de juillet.
Cérémonie d'ouverture du Festival Internatinnal de Dougga sous le signe de l'amour et de la tolérance
Sous le signe de l'amour et de la tolérance, l'Orchestre et Chœur du conservatoire El Manar sous la direction du maestro Fadi Ben Othmane a assuré, vendredi, la soirée d'ouverture de la 42ème édition du festival international de Dougga (FID) avec la participation de jeunes solistes tunisiens, à savoir le baryton Haythem Hadhiri, les sopranos Hela Chennoufi et Yosra Abid, l'artiste chanteur et compositeur Yasser Jradi, le ténor Hatem Nasri et le chanteur compositeur Mahmoud Turki.
L'Orchestre a interprété plusieurs morceaux du patrimoine classique mondial à l'instar de Mozart, Bizet, Nino Rota, et Giuseppe Verdi. Le public a pu, aussi, découvrir et savourer, lors de cette soirée les arrangements du chef d'orchestre Fadi Ben Othmane de l'intro des films de James Bond "Suit", en plus d'un "Medley" des chansons les plus connues du roi de la pop Michael Jackson ainsi que du muwashah connu "Lamma Bada Yatathanna".
Intitulé "hallou el bibane" (ouvrez les portes), Yasser Jradi a fait son entrée sur la scène de Dougga avec une nouvelle chanson traitant du phénomène de suicide infantile en Tunisie. Avec beaucoup de sensibilité, le chanteur engagé a su toucher les spectateurs pour les inciter à mieux prendre en charge "l'avenir du pays", les enfants.
Yasser Jradi a aussi interprété ses chansons connues à l'instar de "Naditkom" et "Dima Dima", qui célèbrent l'amour de la patrie, la tolérance et la diversité intellectuelle.
Tout au long du spectacle, le récital proposé par l'Orchestre et Chœur du conservatoire El Manar a illustré l'ouverture de la musique classique sur tous les genres musicaux comme la "pop", la "polka" ou "la valse".
L'Orchestre et Chœur du conservatoire d'El Manar regroupe 75 musiciens et choristes. Cette troupe académique a été créée en 2013 et vise la formation d'une jeunesse créative dans le domaine de la musique.
Le chanteur Lotfi Bouchnak à l'ouverture de la 40ème édition du Festival international de Sfax
Accompagné de la troupe musicale El Farabi, le chanteur et compositeur tunisien Lotfi Bouchnak a assuré, vendredi, la cérémonie d'ouverture de la 40ème édition du Festival International de Sfax.
Après un medley de "mawawil" et "mouwachahat" les plus connus du patrimoine, le public a savouré l'interprétation magistrale et unique de Bouchnak des chansons comme "Noughani li nahya" et "Ohkom sidi bi ahkamek".
Le répertoire du chanteur a été aussi au menu de cette soirée. Lotfi Bouchnak a à cette occasion chanté "Nassaya", "Inti Chamsi" ou encore la chanson adressée aux politiciens, "khoudhou al manasseb".
Lors de ce concert auquel ont assisté des personnalités politiques à l'instar du ministre de l'Energie, un hommage a été rendu au patrimoine tunisien à travers des chansons de feus Sadok Thraya et Mohamed Jamoussi.
Kairouan : Grand carnaval à l'ouverture du 25ème Festival maghrébin équestre à Bouhajla
Des groupes équestres, folkloriques et sportifs de Tunisie, Libye et Algérie ont pris part, samedi, au grand carnaval inaugural de la 25e édition du Festival maghrébin équestre, à Bouhajla (gouvernorat de Kairouan). Ils ont défilé avec une quinzaine de tableaux, devant des milliers de spectateurs qui ont pu admirer, notamment, les impressionnantes parades de fantasia perpétuant une tradition ancestrale commune au Maghreb.
A la différence de l'édition précédente où les organisateurs étaient dépassés par un mouvement de foule, l'ouverture s'est déroulée sans incidents, constate-t-on avec satisfaction.
Le festivités devront se poursuivre jusqu'au 28 juillet 2018, avec au programme des spectacles de danse et de musique folklorique, du théâtre pour enfants, des compétitions équestres et de tir, ainsi qu'un concours culinaire autour des spécialités locales de Bouhajla.


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